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Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

Without Words Film Festival

Publié le 5 Novembre 2014 par Anaïs BERNARD dans festivals

Without Words Film Festival

Les mots sont partout.

Dans toutes les sphères de la société, ils traduisent nos pensées, nos réflexions, nos idées.

Prononcés ou écrits, ils véhiculent des histoires, des récits, des informations et des messages.

La seule sphère qui puisse échapper à cette hégémonie des mots est celle de l’art.

La peinture, la sculpture, la musique, la photographie, l’installation et l’art vidéo sont les seuls mediums qui ont la capacité de transmettre un message en s’affranchissant des mots.

 

« Without Words Film Festival » célèbrera, une fois par an à partir de 2014, l’art vidéo qui ne se sert de mots que pour annoncer son titre et son auteur.

 

« Without Words Film Festival » aura lieu le jeudi 27 novembre 2014 à l'Université de Lorraine, Ile du Saulcy à Metz, sur le thème « Surimpressions numériques ».

263 vidéos internationales ont été reçues, la sélection est finalisée...

 

17h-18h : Projection des films des étudiants de l’Université de Lorraine (sélection en cours).

18h-20h : Projection de la sélection internationale

 

Chaque année, les membres du jury (voir sur le site ci-dessous) du « Without Words Film Festival » décerneront trois prix à leurs vidéos préférées.

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Inside, entrer à l'intérieur de l'oeuvre.

Publié le 4 Novembre 2014 par Anaïs BERNARD dans exposit

© Numen/For Use, Tape Tokyo. (2013) Photo : Junpei Kato courtesy Spiral/Wacoal Art Center

© Numen/For Use, Tape Tokyo. (2013) Photo : Junpei Kato courtesy Spiral/Wacoal Art Center

INSIDE (Exposition collective)

Du 20 octobre au 11 janvier,

Au Palais de Tokyo, Paris.

 

Inside propose au visiteur une traversée à l’intérieur de soi dont l’espace d’exposition serait la métaphore. Cette immense odyssée, tant physique que psychique, invite à traverser deux niveaux du Palais de Tokyo métamorphosé par les artistes de façon à ce que, d’une installation à l’autre, nous soyons toujours à l’intérieur d’œuvres qui nous conduisent en nous, de la peau jusqu’à nos pensées les plus secrètes.

 

Avec : Jean-Michel ALBEROLA, Dove ALLOUCHE, Yuri ANCARANI, Sookoon ANG, Christophe BERDAGUER & Marie PEJUS, Christian BOLTANSKI, Peter BUGGENHOUT, Marc COUTURIER, Nathalie DJURBERG & Hans BERG, dran, Marcius GALAN, Ryan GANDER, Ion GRIGORESCU, HU Xiaoyuan, Eva JOSPIN, Jesper JUST, Mikhail KARIKIS & Uriel ORLOW, Mark MANDERS, Bruce NAUMAN, Mike NELSON, NUMEN/FOR USE, Abraham POINCHEVAL Araya RASDJARMREARNSOOK, Reynold REYNOLDS & Patrick JOLLEY, Ataru SATO, Stéphane THIDET, TUNGA, Andra URSUTA, Valia FETISOV, Andro WEKUA, Artur ZMIJEWSKI.

 

Commissaires : Jean de Loisy, Daria de Beauvais, Katell Jaffrès

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PERFORMANCE électronique de Victoria Lukas

Publié le 3 Novembre 2014 par Anaïs BERNARD dans performance

PERFORMANCE électronique de Victoria Lukas

Jeudi 6 novembre, 19h30, Clichy

Pavillon Vendôme, Centre d'Art Contemporain

"Entre (deux) fantômes"

 

Dans le cadre de l'exposition "Entre (deux) fantômes" de Dorothée Smith au Pavillon Vendôme - Centre d'Art Contemporain à Clichy, projection du film Septième promenade (17 minutes, 2013) et performance électronique de Victoria Lukas, accompagnée par Thomas Suire au thérémine : proposition musicale autour de la bande originale du prochain film de D. Smith, "Spectrographies", actuellement présenté sous la forme d'un work-in-progress au Pavillon Vendôme.

 

Exposition personnelle jusqu'au 4 janvier 2015 (ouverte tous les jours sauf le lundi)

 

INFORMATIONS PRATIQUES
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Pavillon Vendôme - Centre d’art contemporain

7 rue du Landy

92110 Clichy

 

Horaires d’ouverture :

Du mardi au samedi de 11h à 19h

Le jeudi jusque 21h

Dimanche de 14h à 18h

Accès :

Métro ligne 13 – station Mairie de Clichy

(sortie rue Villeneuve – remonter la rue Martre, puis 1ère à gauche)

Bus n°54, 74 138, 174, 274, 341, 340

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Un dimanche, une pin-up #99

Publié le 2 Novembre 2014 par Anaïs BERNARD dans un dimanche une pin-up

Un dimanche, une pin-up #99
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Monstres et monstruosités dans les représentations esthétiques et sociales

Publié le 2 Novembre 2014 par Anaïs BERNARD dans appel a communications

Monstres et monstruosités dans les représentations esthétiques et sociales

APPEL À ARTICLES POUR LA REVUE AMÉRIKA

MONSTRES ET MONSTRUOSITÉS

DANS LES REPRÉSENTATIONS ESTHÉTIQUES ET SOCIALES

 

LABORATOIRE INTERDISCIPLINAIRE DE RECHERCHES SUR LES AMÉRIQUES (LIRA) / ÉQUIPE DE RECHERCHES INTERLANGUES MÉMOIRES, IDENTITÉS, TERRITOIRES 4327

Date limite de remise des articles : 15/11/2014

 

Les normes pour la présentation des articles figurent dans notre revue Amerika(www.amerika.revues.org) (http://amerika.revues.org/749). Les articles peuvent être présentées dans l’une des langues suivantes : espagnol, français, anglais, portugais. 40.000 signes maximum (bibliographie et note de bas de page comprises).

A envoyer à : amerika@revues.org et nestorponce35@yahoo.fr

 

Chaque époque crée et imagine des “monstres” depuis la norme, depuis un système (linguistique, politique, religieux, social) qui les situent « contre », « en dehors » ou comme manifestation d’une erreur/faille ou élément étranger et difforme qui déstabilise et met en danger le système, légitimant ainsi son rejet ou bien son assimilation. En ce sens, le monstre est reconnaissable depuis l’altérité qui le constitue. C’est pour cela qu’il nous permet de comprendre comment se construit l’autre et comment on le perçoit. [Tout ceci sans perdre de vue que le monstre n’est pas seulement l’autre ni toute personne qui est hors norme. Nous sommes tous des autres (pour les autres) et nous ne sommes pas des monstres pour autant. L ‘autre est nécessaire à l’identification du moi à qui il sert de support dès la première identification.

Nous proposons un retournement dans l’appréhension contemporaine du monstre vers un retour dans l’intime, individuel et corporel comme symptôme socio-esthétique des interactions problématiques et de l’éclatement structurel  du contexte postmoderne. D’une fonction purement cognitive et représentative qui souvent peut être assimilatrice, le monstre investit une fonction performative dans la sphère de l’action : survie, libération, résistance, revendication, lutte politico-sociale. Le monstre se resitue dans le Moi, dans l’individu, dans la conscience et surtout dans l'inconscient. Depuis Freud nous savons que le moi est clivé et que nous ne connaissons qu'une petite partie de ce moi. L'inconscient formé à partir du refoulement est le réservoir de tout ce qui n'est pas accepté par la société et qui peut apparaître comme monstrueux pour le moi lui-même.

Dans la continuité de l’adage rimbaldien « je est un autre », nous proposons l’hypothèse d’un « je est (peut-être) un monstre ». De la stigmatisation distanciée d’un Autre, le monstre devient l’expression du Moi propre, l’action du Moi sur son propre corps, de l’artiste sur son œuvre, de la société sur sa structure : une possibilité d’auto-conscience comme action libératrice qui rend possible le dépassement de représentations identitaires préétablies dans un mouvement clairement transgressif.

A partir de cette hypothèse, nous pouvons penser à toute sorte d’action sur le corps comme expressions (ou “options formelles”) de revendication identitaire et traces de ce même processus : fragmentation, fracture, (auto)-mutilation, blessure, maladie, appendice, coupure, oubli, animalisation, drogue, séparation aussi bien du corps individuel que du corps social.

Le retournement que nous proposons ne doit pas être compris comme rupture radicale dans la mesure où il se base sur le corps, sur les marques du corps, les restes du passé ou réappropriations dans les représentations et les traditions. C’est en cela que se définit la position contemporaine : dans ce « changement focal » qui met en place le caractère performatif dans la subjectivité et dans la réception du produit esthétique. Ainsi,  nous proposons une réflexion diachronique sur le Monstre dans la mesure où il est présent dans les esthétiques et représentations espagnoles et hispano-américaines, où le monstre occupe une place originale, depuis les entreprises de légitimation des conquêtes, les guerres d’indépendances jusqu’aux discours constructeurs de la Nation ou autres expressions discursives, politiques dictatoriales ou néolibérales… Il nous reste donc à suivre les traces du monstre dans cette perspective de « changement focal » pour mesurer sa portée et son pouvoir esthétique et social aujourd’hui.

Dorénavant, nous proposons une réflexion interdisciplinaire, poursuivant le défi de saisir une certaine entrée « systématisante » dans nos problématiques contemporaines depuis diverses « options formelles » et les « changements focaux » qui les ont impliqué: histoire, mémoire, politique, littérature, cinéma, linguistique, théâtre, musique, art populaire et de rue.

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Corps en scène : l'acteur face aux écrans (Prise 2)

Publié le 1 Novembre 2014 par Anaïs BERNARD dans appel a communications

Corps en scène : l'acteur face aux écrans (Prise 2)

Colloque international 2015, PARIS, 15 -16 ET 17 JUIN

Lieu: Sorbonne nouvelle-Paris3

Depuis une vingtaine d'années, l'apport des nouvelles technologies a modifié en profondeur la scène théâtrale et avec elle, le jeu de l'acteur. Désormais les corps de chair y côtoient fréquemment les corps synthétiques ou hybrides, créant des corporéités mixtes, «mi-chair, mi-calcul» (Couchot) dont l’équilibre varie selon les choix esthétiques des artistes (metteurs en scène, acteurs, concepteurs du spectacle). Que devient l’acteur dans cette confrontation avec la scène  transformée? Quelles techniques de jeu ces nouvelles modalités scéniques imposent-elles aux performeurs? Comment les esthétiques nouvelles qui dérivent de ces mutations conjuguent-elles la juxtaposition du charnel et du virtuel? Comment se déploie, dans ce contexte, la présence du performeur?  Comment se gère son énergie? Son rapport à la voix? À l’espace? Au temps? Au mouvement?

Le colloque que nous envisageons sera consacré à ces questions et, plus particulièrement, aux formes d’interaction entre l’acteur et les technologies sur la scène, quelque forme qu’elles revêtent (écrans, caméras, micros…)  afin de montrer en quoi ces interférences  bouleversent les  théories du jeu qui ont prévalu jusqu'ici.

Face aux nouveaux dispositifs scéniques, l'acteur se voit contraint de développer des stratégies de travail inédites, lesquelles doivent mener à un jeu souple naviguant entre présence réelle et présence médiatisée. Le metteur en scène lui-même, développant de véritables talents de vidéastes, voire de cinéastes, se trouve au coeur de ce travail de création  (FC Bergman, Bud Blumenthal, Guy Cassiers, Romeo Castellucci, Pippo Delbono, Heiner Goebbels, Ivo van Hove, John Jesurun, William Kentridge, Elizabeth Lecompte du Wooster Group, Robert Lepage,  Caden Manson et Jemma Nelson du Big Art Group, Simon McBurney de Complicite, Denis Marleau, Katie Mitchell, Fabrice Murgia, Markus Öhrn, Jean-François Peyret, Alain Platel, Jay Scheib, Cyril Teste, Wim Vandekeybus, Marianne Weems,   Kris Verdonck ainsi que les compagnies Berlin, CREW, Forced Entertainment, Gob Squad, Motus, Ontroerend Goed, Rimini Protokoll, Station House Opera... pour n’en citer que quelques uns). Aidé de tous ses collaborateurs, et du travail du comédien qui demeure au centre de la  scène, il traduit le dialogue des corps (charnels et  virtuels) en formes de présences scéniques modifiées, en altérations de l’art de dire. Comment se déclinent ces modifications au jeu scénique? Ont-elles une incidence sur les fondements du jeu d’acteur tel que véhiculé par  des approches plus traditionnelles?

Confrontées à ces changements qui touchent la scène contemporaine, comment réagissent les écoles de formation de l'acteur? Demeurent-elles fidèles à une certaine conception plus traditionnelle du jeu corporel et de l'interprétation des textes? Comment négocient-elles la mutation des formes de jeu? Si toute une mouvance artistique modifie l'intégration de la présence de l'acteur en scène - et par le fait même son implication lors du travail de création - ne faut-il pas repenser la formation de l'acteur?

La réflexion proposée s’organisera autour de quelques axes:

1. Les modalités du rapport acteur/performeur et la façon dont certaines pratiques spécifiques négocient la dualité corps charnel/corps numérique (projection, immersion, fragmentation, virtualisation, corps augmenté, mécanisé, avatars, etc.). Cet axe pourra faire appel à quelques pratiques emblématiques permettant de suivre ces mutations.

2. Les modes de travail des metteurs en scène, des acteurs ainsi que des concepteurs du spectacle (direction d’acteurs, répétitions, techniques de jeu) afin d’établir ce dialogue des corps, entre virtuel et réel.

3. Les effets produits sur le spectateur par ces pratiques qui l’interpellent directement puisqu’il est invité à expérimenter ces mutations et que ces dernières modifient profondément le mode de saisie visuelle ou cognitive qu’il opère de la scène.

4. Les voies privilégiées par certaines écoles de formation afin de s’adapter à ces nouvelles modalités scéniques.

Ce colloque s’inscrit dans la suite des journées d’études qui se sont tenues à Paris3 en 2014.

Modalités de participation

  • Les propositions de communication (300 mots; 2000 signes espaces compris) doivent être acheminées avec une brève notice biobibliographique à :acteurecrans@gmail.com  avant le 30 novembre 2014.
  • Veuillez indiquer sur le même document votre courrier électronique, votre statut, votre département et votre université (ou votre institut de rattachement).

Organisation: Josette Féral et Louise Poissant

Assistante à l'organisation: Audrey-Anne Cyr

Contact: acteurecrans@gmail.com

Tel.: 33 6 07 76 88 67

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