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Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

MÈRE DE LA CRÉATION

Publié le 23 Mai 2022 par Anaïs BERNARD dans actualité

MÈRE DE LA CRÉATION

MADONNA ET BEEPLE COLLABORENT POUR DONNER NAISSANCE À MÈRE DE LA CRÉATION, UN TRIPTYQUE NFT.

Ces 3 NFTS sont un travail d'amour d'un an, alors que les deux artistes se sont associés pour se connecter à l'idée de création et de maternité à travers ces visualisations.

Le produit de la vente bénéficiera à trois organisations à but non lucratif axées sur le soutien aux femmes et aux enfants du monde entier.

L'OEUVRE D'ART
Les trois œuvres du triptyque Mère de la Création représentent une autre forme de naissance dans notre monde contemporain:

MÈRE DE LA NATURE
Le premier de la série est Mother of Nature - Dans un environnement de laboratoire froid, sans signe de vie, une ouverture cède la place à une branche qui se transforme en un arbre plein de vie. Il pousse contre la gravité et les fleurs s'épanouissent. L'arbre peut se plier ou même se casser, mais il continue à se recréer et à s'épanouir. Cette œuvre présente un nouveau texte de Madonna.

MÈRE DE L'ÉVOLUTION
La deuxième œuvre, intitulée Mère de l'évolution, aborde le parcours de métamorphose des papillons, qui sont l'une des plus belles créations de la nature, et un signe d'espoir. Les papillons sont une métaphore du paradoxe que le monde brûle dans une scène post-apocalyptique, mais il y a encore des preuves de vie. Nous continuons à donner naissance, peu importe la destruction qui se produit, peu importe l'oppression à laquelle nous sommes confrontés. Il transmet le message important que si vous attendez que le monde soit parfait ou que votre vie soit parfaite pour créer de l'art, cela n'arrivera jamais. Nous devons le faire, pour notre propre survie dans ce monde chaotique et imprévisible. L'œuvre comprend les paroles de la chanson emblématique de Madonna Justify My Love et la musique originale d'Igor Bardykin.

MÈRE DE LA TECHNOLOGIE
L'œuvre finale est Mother of Technology, et se déroule dans une belle forêt, illustrant la façon dont la science peut également donner naissance à la lumière dans le monde, mais seulement si elle est utilisée avec la bonne conscience. Le mille-pattes représente la technologie - à la fois la force vitale et ses dangers, la juxtaposition de l'obscurité et de la lumière. La technologie continue d'évoluer dans le monde physique, naturel et réel ; nous pouvons faire ce que nous voulons, mais il y a des conséquences à cela. La nature finira par gagner à la fin. L'œuvre présente la poésie de Rumi.

 

Le triptyque se termine par le message que vous ne savez jamais où vous allez trouver la vie et que vous ne pouvez jamais abandonner l'espoir. Toutes les œuvres ont été conçues avec un scan 3D de Madonna et élaborées avec Madonna et Beeple. Conception sonore par Sasha Kasiuha.

Le produit de la vente bénéficiera à trois organisations à but non lucratif choisies par Madonna et Beeple pour poursuivre leurs missions de soutien aux mères à travers le monde. Le triptyque a été créé avec le soutien de l'infrastructure de Moonpay , qui versera également 100 000 $ à chaque organisme de bienfaisance.

LES ENCHÈRES OUVRENT LE MERCREDI 11 MAI SUR SUPERRARE

Lorsque Mike et moi avons décidé de collaborer sur ce projet il y a un an, j'étais ravie d'avoir l'opportunité de partager ma vision du monde en tant que mère et artiste avec le point de vue unique de Mike. Ce fut un voyage incroyable de construire cela ensemble d'une idée intellectuelle à une histoire émotionnelle, donnant naissance à l'art. Je voulais explorer le concept de création, non seulement la façon dont un enfant entre dans le monde par le vagin d'une femme, mais aussi la façon dont un artiste donne naissance à la créativité. Plus important encore, nous voulions profiter de cette opportunité pour aider les mères et les enfants qui en ont le plus besoin en ce moment.

Madonna

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Journée arts numériques

Publié le 20 Mai 2022 par Anaïs BERNARD dans Workshop, workshop

Journée arts numériques

WORKSHOPS — une journée arts numériques 
JEUDI 26 MAI 2022 – DE 10 À 16 HEURES 
à L’ÉCOLE SUPERIEURE DES BEAUX-ARTS DE CASABLANCA

MOROCCO NUMERICA propose dans le cadre du SMART CITY CONNECT CASABLANCA des workshops en direction des étudiants en art et leurs enseignants ainsi  que de jeunes artistes qui souhaiteraient s’initier aux arts numériques. 


Trois artistes-enseignants-chercheurs de pointe et un collectif d’artistes encadreront trois workshops portant sur les domaines suivants :

  •      RÉALITÉ VIRTUELLE — Marc Veyrat, artiste et enseignant-chercheur, Université Savoie Mont-Blanc, membre du Laboratoire CiTu – Paragraphe, Université Paris 8.
  •      RÉALITÉ AUGMENTÉE  — Yann Minh, artiste, enseignant, chercheur indépendant;
  •      MAPPING — Gaëtan Le Coarer, artiste, doctorant, Université Savoie Mont-Blanc. 

 

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Respiration et corps : esprit et émotion

Publié le 19 Mai 2022 par Anaïs BERNARD dans conférence

Respiration et corps : esprit et émotion

Conférence/Symposium
Respiration et corps : esprit et émotion
Darcy Kelley et Ursula Kwong-Brown


jeu 2 juin 2022 | 19h
Salle Reid | 4, rue de Chevreuse, 75006 Paris
Gratuit et ouvert au public


Damasio, un neuroscientifique pionnier dont les recherches ont éclairé le traitement des émotions dans le cerveau humain, nous rappelle que le mot grec pour Psyché signifiait à l'origine souffle et sang.

Dans cette présentation, combinant l'exploration de la façon dont la voix humaine transmet des informations sociales essentielles et des performances musicales, les visiteurs de l'Institut, le Dr Darcy Kelley , neuroscientifique à l'Université de Columbia, et le Dr Ursula Kwong-Brown, une compositrice remarquable (PhD, UCBerkeley) exploreront l'esprit -la connexion corporelle illustrée dans l'activité cérébrale qui stimule l'expression vocale/musicale et discuter de la façon dont de nouvelles approches peuvent être exploitées pour la guérison après un traumatisme.

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Sabrina Ratté. Une réflexion sur l’imaginaire collectif du futur

Publié le 17 Mai 2022 par Anaïs BERNARD dans Conférence confinée

Sabrina Ratté. Une réflexion sur l’imaginaire collectif du futur

Sabrina Ratté. Une réflexion sur l’imaginaire collectif du futur
Série 50/50 - Rencontre #5
En ligne
Centre culturel canadien
24 mai 2022 18h00 - 18h30

 

Dans le cadre de son 50e anniversaire en 2020, le Centre culturel canadien a lancé une programmation de 50 rendez-vous virtuels avec des artistes canadiens. A l’occasion d’un événement, d’un projet, ou pour parler d’enjeux actuels, notre commissaire nous fait entrer dans le monde de ces artistes, le temps d’un entretien tourné à distance, depuis l’atelier de l’artiste. Un rendez-vous inédit dont chaque morceau contribue à un portrait « in progress » de l’art canadien dans le contexte spécifique de la relation Canada-France.    

Le mardi 24 mai à 18h, le Centre culturel canadien vous invite pour une rencontre virtuelle avec l’artiste canadienne Sabrina Ratté. Rejoignez-nous sur notre Page Facebook et notre chaîne Youtube pour une rencontre en français (sous-titrée en anglais). 

A partir d’une approche qui entrecroise diverses technologies de l’image, analogiques et numériques, Sabrina Ratté créée des mondes virtuels qui s’adressent à notre esprit, à notre imaginaire, à notre inconscient. Elle nous montre le pouvoir de la malléabilité de l’image et les effets hypnotiques des pulsions de modélisations qu’entraîne l’attraction technologique. Très présente dans le paysage de l’art numérique en France ces dernières années, exposée par le Centre culturel canadien dans le cadre de ses récentes participations à NEMO, Biennale internationale des arts numériques d’Ile de France, elle occupe les espaces de la Gaîté Lyrique à Paris jusqu’au 10 juillet 2022.

Sabrina Ratté est une artiste canadienne. Après plusieurs années passées en France, elle se réinstalle cette année à Montréal. Sa pratique s’intéresse aux multiples manifestations de l’image numérique: la vidéo analogique, l’animation 3D, la photographie, l’impression, la sculpture, la réalité virtuelle et l’installation. L’intégration continuelle de nouvelles techniques appuie formellement les thèmes qui traversent ses oeuvres tels que l’influence psychologique qu’exerce l’architecture et l’environnement numérique sur notre perception du monde ainsi que la relation que nous entretenons avec l’aspect virtuel de l’existence. Elle a été nominée pour le Prix Sobey pour les arts en 2019 et 2020. Ses oeuvres ont été présentées internationalement par plusieurs institutions dont le Musée Laforet (Tokyo), le Centre Pompidou (Paris), le Musée National des Beaux-arts du Québec (Québec), Thoma Foundation (Santa Fe), le Centre PHI (Montreal), Whitney Museum of Art (New York), Chronus Art Center, (Shanghai), Museum of the Moving Image (New York), le Centre culturel canadien (Paris) et la Gaité lyrique (Paris).

 

Lieu
Centre culturel canadien
130 rue du Faubourg Saint-Honoré, Paris

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Talk talk talk

Publié le 14 Mai 2022 par Anaïs BERNARD dans conférence

Talk talk talk

Rencontres et performances
21 & 22.05.22

Pour observer, comprendre et penser nos rapports avec les technologies et leur influence grandissante dans la société, les rencontres Talk talk talk proposent une série de discussions ouvertes et performées sur la décennie écoulée, tout en formant des hypothèses sur celle à venir. Selon des thématiques chères à la Gaîté Lyrique, les artistes et universitaires en présence tenteront de rendre explicites les questionnements esthétiques, institutionnels, éducatifs, médiatiques et engagés qui traversent l’époque.

Ceci n’est pas un musée
Samedi 21.05.22, 14h-15h30

Les défis d’une institution culturelle à l’heure post-internet. Avec José Manuel Gonçalvès, Marie du Chastel, Jos Auzende, Eli Commins, Laetitia Stagnara.
Animé par Jean-Marie Durand (AOC).

Depuis une décennie, une nouvelle génération de lieux culturels a vu le jour, accompagnant des pratiques artistiques émergentes et des attentes renouvelées de la part des publics. Pour la Gaîté Lyrique comme pour d’autres, quels défis s’inventent pour une institution culturelle à l’heure post-internet ?

Le futur, c’est plus ce que c’était
Samedi 21.05.22, 16h30-18h

Comment les technologies nourrissent nos désillusions. Avec Antonio Casilli, Gwenola Wagon, Windows 93.
Animé par Benjamin Gaulon et Dasha Ilina (collectif NØ).

Il semble loin, le temps où internet et les nouvelles technologies étaient la promesse de plus de partage et de libertés. En quelques années,la concentration du flux mondial d’information et de production du hardware s’est cristallisée au profit d’une poignée d’entreprises. Heureusement, des voix alternatives se font entendre.


On se lève et on se bat
Samedi 21.05.22, 19h-20h30

Engagements, arts et technologies. Avec Simone Thiébaut, Mariana Benenge, Thomas Conchou, Fany Corral, Benoit Rousseau.
Animé par Hanneli Victoire (Têtu).

Les nouveaux espaces de l’art et du numérique ont-ils permis l’émergence de nouvelles voix militantes ? Depuis 10 ans, la montée en puissance des discours queer, féministes et décoloniaux semblent promettre la chute à venir du capitalisme et du patriarcat. Une lutte historique qui continue de s’inventer.


Dessine-moi un pixel
Dimanche 22.05.22, 15h30-17h

L’émergence d’une culture populaire post-internet. Avec La Horde, Caroline Delieutraz, Seumboy Vrainom.
Animé par Anna Tardivel et Maxime de Abreu (La Gaîté Lyrique)

Dans un monde surchargé d’images et de sons, le numérique et ses outils transforment nos rapports à l’art et la culture, ainsi que nos façons de les pratiquer. De nouvelles esthétiques et de nouveaux langages s’inventent sous nos yeux, esquissant la possibilité d’une culture populaire post-internet.


On a appris en faisant
Dimanche 22.05.22, 17h30-19h

Un âge d’or pour l’apprentissage informel. Avec Sophie Pène, Shoboshobo, Tatiana Vilela Dos Santos, Anne Le Gall.
Animé par Louise Tourret (France Culture)

Le monde post-internet, c’est aussi le développement du savoir à travers la pratique, la fin de certaines hiérarchies éducatives, l’émergence d’une culture DIY, la prise en main des outils créatifs et éducatifs, et bien sûr l’avenir qu’on souhaite inventer autour de ces questions. Vivons-nous un âge d’or pour l’apprentissage informel ?

 

La Gaîté Lyrique
Musiques & futurs alternatifs

ADRESSE
3bis rue Papin
75003 Paris

HORAIRES
Mardi - Vendredi : 14h-20h
Samedi - Dimanche : 12h-19h
Ouverture les soirs en fonction de la programmation
Fermeture le lundi

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La Joconde, exposition immersive

Publié le 13 Mai 2022 par Anaïs BERNARD dans Exposition

La Joconde, exposition immersive

La Joconde, exposition immersive
DU 10 MARS 2022 AU 21 AOÛT 2022
PALAIS DE LA BOURSE, MARSEILLE

Elle arbore le sourire le plus célèbre de la planète : commentée, volée, copiée, détournée, la Joconde est une icône qui fascine depuis près de quatre siècles. Au-delà des faux-mystères et des clichés, que nous révèle ce portrait de Monna Lisa ? Pourquoi ce tableau est-il le plus connu au monde ?
 
Grand Palais Immersif et le musée du Louvre proposent de redécouvrir ce chef-d’œuvre à travers une expérience interactive et sensorielle inédite. Depuis la salle des États, au Louvre, où elle est exposée aujourd’hui jusqu’au travail de Léonard de Vinci à la Renaissance, le parcours nous fait remonter le temps pour dévoiler ce qui vaut à ce tableau son immense renommée. Des projections grand format bougeant au rythme des passages, des procédés interactifs innovants entraînent le visiteur au cœur de ce portrait mythique.
 
Une expérience au plus près du tableau, de ses détails et de son histoire, une occasion unique de s’en approcher comme jamais auparavant pour tenter d’en saisir l’essence et de mieux comprendre le génie de son créateur.

Conseil scientifique : Vincent Delieuvin, conservateur en chef de la peinture italienne du XVIe siècle au musée du Louvre
scénographe : Sylvain Roca
direction d’exploitation et production numérique : Artisans d’idées
réalisateur : Nicolas Autheman
conception graphique : Sabir Studio
conception lumière : Aura

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L’intelligence communautaire et l’innovation low-tech s’invitent à la Smart City

Publié le 12 Mai 2022 par Anaïs BERNARD dans Evenement, evenement

L’intelligence communautaire et l’innovation low-tech s’invitent à la Smart City

L’édition 2022 du « Smart City Casablanca Symposium », une plateforme d’échanges et de réflexions aura lieu les 25 et 26 mai 2022 à Casablanca sous le thème « L’intelligence communautaire et l’innovation low-tech », ont annoncé les organisateurs.

La thématique de cette année puise son essence de la pertinence des expériences de résiliences low-tech des citoyens pendant la crise de la Covid-19, mais aussi de l’importance de l’intelligence communautaire pour transiter vers la Smart City. Elle sera traitée sous un triptyque urbanistique, économique et écologique. Cette convergence de l’humain et des low-tech laisse ainsi entrevoir le potentiel de l’intelligence collective dans la co-conception et la co-construction de la ville dite smart tout en mobilisant les outils, ressources, biens et services appropriés, selon Apanews.
Cette nouvelle édition de Smart City Casablanca Symposium se propose de réfléchir à la relation entre le citoyen et la technologie low-tech afin de résoudre les grands défis de l’urbanisation et de la métropolisation.

Cinq axes thématiques seront abordés lors de cet évènement qui tiendra sur deux jours dans un format hybride via une plateforme virtuelle de retransmission. Il s’agit de la gouvernance Bottom-up, de l’innovation communautaire, de l’entrepreneuriat social et du développement socio-économique, de la technologie lowtech au service des citoyens et enfin, de la transition écologique des villes et des territoires.

Pour relever les défis actuels et futurs, les villes doivent donc s’appuyer davantage sur l’intelligence communautaire, notamment la coopération entre les acteurs publics et privés. La problématique n’est autre que d’identifier les appuis de la ville pour une approche low-tech menant à bien la transition vers plus de durabilité et de résilience et dans laquelle le citoyen est acteur, concepteur et catalyseur de ces synergies territoriales intégrées.

La session plénière débattra de trois sujets se rapportant à l’innovation communautaire et low-tech dans la fabrique de la ville, des nouveaux business models de la ville low-tech et de la low-tech pour des villes durables et résilientes.

Au programme, l’organisation de quatre ateliers. L’un portant sur l’innovation communautaire au service de la gouvernance « Bottom-up » avec un accent sur les nouvelles approches d’innovation communautaire permettant de catalyser la participation des citoyens par le biais du design-thinking et d’autres approches innovantes permettant de co-construire des villes inclusives.

Le deuxième atelier s’intéressera à la low-tech au service de l’équité sociale et du développement durable inclusif. Il se propose d’explorer le potentiel de la low-tech comme vecteur d’équité sociale et de développement inclusif avec l’ensemble des acteurs pour favoriser l’émergence des territoires qui se caractérisent par une répartition équitable de ressources.

Quant au troisième atelier, il traitera des Startups low-tech et entreprises sociales. Cet atelier se veut une plateforme de partages et d’échanges pour présenter des projets concrets portés par des jeunes startupers ou entrepreneurs innovant dans la low tech.

Le quatrième atelier portera sur les Technologies intelligentes et la sobriété numérique. Il vise à explorer les technologies intelligentes qui privilégient la sobriété numérique pour le bien-être communautaire et le respect de l’environnement.

Smart City Casablanca Symposium sera aussi ouvert au grand public à travers « Smart City Connect Casablanca». L’objectif étant de vulgariser le concept de la Smart City, en mettant les casablancais à l’honneur et en tissant des liens sociaux et culturels, un programme riche axé sur le débat d’idées et le divertissement nouvelle génération est proposé.

C’est dans ce contexte que seront organisés des créations artistiques innovantes, numériques et spectaculaires, ludiques et pédagogiques : installations interactives et immersives, vidéo projections et mapping, réalités virtuelle et augmentée.

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Appel à communications et œuvres - VALEURS DE L'EMPREINTE

Publié le 11 Mai 2022 par Anaïs BERNARD dans Appel à communications, appel à participation, appel à projets

Appel à communications et œuvres - VALEURS DE L'EMPREINTE

Colloque international
Lyon, du 24 au 25 Mars 2023

Laboratoire IHRIM
Laboratoire Passages Arts & Littératures (XX-XXI)
Association Têtes Chercheuses

Appel à communications et œuvres


VALEURS DE L'EMPREINTE

Quand elle désigne l’impression d’une forme sur une surface, l’empreinte n’est qu’un procédé technique parmi d’autres. Mais sitôt qu’elle est perçue comme le témoin privilégié du passage d’un corps sur un autre, ou comme la preuve de la présence passée d’un objet ou d’un être absent, alors l’empreinte acquiert une valeur et devient objet de polémiques.

Ainsi, il y a des empreintes que nous aimons (re)découvrir et contempler :  les géoglyphes, les empreintes positives ou négatives d’une main sur la surface d’un mur de grotte, l’empreinte d’un dinosaure enfermée par la roche, ou encore les empreintes des instantanés photographiques et de la durée cinématographique.

À l’inverse, il existe des empreintes que nous percevons avec angoisse, parfois avec regret, et dont nous questionnons la véracité du message, de l’identité, du renseignement, ou la conséquence de l’information. Par exemple, l’empreinte carbone, plus largement l’empreinte écologique, ou l’empreinte numérique nous invitent à penser l’héritage que nous laissons. Si ces empreintes sont au cœur de tant de revendications et qu’elles feront probablement l’objet des grandes manifestations et révolutions des prochains siècles, c’est peut-être à cause de leur caractère persistant, du fait qu’elles peuvent être monétisées aux dépens des utilisateur.ices, ou parce qu’elles sont la marque d’un rapport socialement désapprouvé de l’humain à la nature.

Par conséquent, depuis la constitution de la préhistoire en discipline scientifique au cours du XIXe siècle, jusqu’aux déploiements les plus récents des capacités des usines et des technologies, les valeurs morales, éthiques, ou déontologiques de l’empreinte n’ont jamais cessé d’évoluer. Quelles sont les répercussions intellectuelles, artistiques et littéraires de ces jugements ? Une telle problématique implique que, dans ce colloque, nous n’observions pas des métamorphoses strictement esthétiques, bien qu’il faille s’appuyer sur une poétique de l’empreinte qui passe par des sublimations ou des détournements (cf. la série sur les hydropithèques de Joan Fontcuberta). Il sera surtout question d’interroger la façon dont les artistes et les écrivains investissent les enjeux politiques posés par l’approche scientifique de l’empreinte.

Force est de constater que ces enjeux s’articulent souvent autour de récits rétrospectifs ou bien prospectifs. Autrement dit, l’empreinte a tendance à susciter deux types de fictions anthropologiques : une première relative à nos origines (d’où vient la trace ?) et une seconde relative à notre avenir (comment la trace sera-t-elle reçue ?). Bien sûr, chaque posture sert principalement à interroger le temps présent. Toutefois, cette distinction rend le sujet ambivalent : prendre l’empreinte comme objet, est-ce un geste d’arrière-garde ou d’avant-garde ? Cela revient-il à s’inscrire dans un héritage ou à le renier ? C’est en gardant à l’esprit cette double postulation qu’il peut être fécond d’interroger des œuvres très diverses ou d’en produire de nouvelles. Une place spécifique reste néanmoins accordée à la préhistoire et aux dispositifs numériques, parce qu’ils schématisent efficacement ce rapport ambivalent de l’empreinte au passé et au futur.

     AXE 1 : Préhistoire : passée et future                  

Contrairement aux autres disciplines historiques, la préhistoire repose sur des empreintes non intentionnelles, puisque même le geste initial qui a présidé à la composition des peintures pariétales ne visait probablement pas à archiver le présent. L’excavation des documents fossiles et la mise au jour de ces empreintes fondent le socle de la reconstitution spéculative en laissant le champ libre à la créativité, au déploiement de l’imaginaire et du fantasme. Le passage de la reconstitution du tout depuis la partie, que la préhistorienne Claudine Cohen évoque en termes de Méthode de Zadig[1], ouvre un espace dans lequel se lovent autant la science que les arts de l’imaginaire. La matière première qui trame ces récits et images n’est donc pas faite d’archives écrites ou de témoignages, mais bien d’empreintes : traces, contours et fossiles qui donnent une image en creux depuis laquelle convoquer le passé lointain. Essentiellement déficitaires, ces données infléchissent toute reconstitution ou interprétation vers la fiction. L’imaginaire qui se déploie alors renseigne autant sur l’époque excavée que celle depuis laquelle on affouille le passé, dans la mesure où l’empreinte préhistorique nourrit l’imaginaire d’une société qui se projette en elle en fantasmant ses origines.

En retour, ce sujet invite à nous demander quelles empreintes laisser intentionnellement à l’archéologue de demain. Dans une ère que certain.es évoquent en termes d’« anthropocène », une société peut elle-même concevoir son avenir, sa disparition et les empreintes qu’elle lèguera au futur. Par exemple, les capsules temporelles conçues au sein de notre contemporanéité, une plaque figurative et codée acheminée dans l’espace via nos sondes spatiales à l’attention d’autres civilisations, la signalétique des sites d’enfouissements nucléaires pensée pour s’adresser à de lointaines civilisations terrestres… ne peuvent-elles pas être comprises comme des fossiles anticipés et intentionnels, produits par une civilisation qui prend conscience de son obsolescence et de sa finitude ?

     AXE 2 : Numérique et éthique de l’empreinte

Le contexte dans lequel nous vivons est marqué par divers usages des technologies numériques et qui contribuent à l’échelle « macro » à une nouvelle forme de technocratie, comme l’ont démontré l’influence des GAFAM[2] et la portée de leurs scandales (Facebook-Cambridge Analytica, par exemple). Il nous semble donc important de réfléchir aux bonnes pratiques et de valoriser les justes connaissances qui concernent le rapport entre nos empreintes numériques et leur valeur. Réfléchir par effet à la question de la trace que nous laissons sur internet en parsemant la toile de nos données malgré l’actuel « pseudonymat[3] » : informations financières, lieux visités, conversations, etc. pouvant porter atteinte à nos vies privées. Quoique diverses avancées réformistes existent en la matière, - par exemple, la RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données), ou encore la « loi sur la réduction de l’empreinte environnementale du numérique » datant du 15 Novembre 2021 -, notre travail d’universitaires et d’artistes nous impose de critiquer et d’éveiller aux réelles dynamiques mises en place et de « raisonner » l’empreinte du numérique en général, et sa consommation énergétique en particulier.

En effet, même si l’on peut penser que du courrier au courriel la dématérialisation a réduit l’impact des activités humaines sur l’environnement et notamment sur la ponction des ressources naturelles, il n’empêche que le numérique représente, en 2020, 3% à 4% des émissions de gaz à effets de serre dans le monde (2,5% en France), ce qui toutefois représente une part assez faible en comparaison du secteur des transports (31% de GES) et du secteur de l’agriculture (19%[4] de GES). Néanmoins, cette part est exponentielle, puisqu’elle représentera 6,7% de l’empreinte nationale en 2040 (+60% dans le rapport de l’ARCEP[5]). 

Outre le fait social et éthique du numérique, celui-ci représente aussi un basculement ontologique dans notre rapport à l’image et à la représentation de façon générale. De l’« un » argentique au « multiple » numérique, les grains d’argent s’opposent aux pixels, l’instantané à l’image logicielle[6], et ces différences nous interrogent finalement sur la manière de faire empreinte : les images ne sont plus créées à partir d’un processus mécanique, mais selon des coordonnées informatiques (le code) qui produisent des « corps cybernétiques[7] ». Enfin, si les contenus numériques sont bien entretenus, - pas de surchauffe, pas de perte, pas de corruption de matériel -, ils ne périssent pas, ils s’archivent et perdurent ainsi dans une « éternelle jeunesse[8] ». Ce colloque aura donc une dimension pédagogique puisqu’il a pour objectif de comparer les systèmes d’empreinte, afin de comprendre ce qui les différencie ou ce qui les confond. Ainsi pourrions-nous faire émerger une typologie des empreintes. Par « systèmes d’empreinte », nous faisons référence aux phénomènes technologiques, aux processus de (re)présentation, aux supports et aux messages qui se transmettent par l’activité humaine et le geste artistique.

D’autres axes peuvent être envisagés. Les organisateur.trice.s se donnent comme objectif de valoriser les activités de recherche et de création en mêlant des tables rondes et une exposition artistique.

*

Orientation bibliographique :

BARTHES, Roland, La Chambre claire : note sur la photographie, Paris, Gallimard, 1980.

BAZIN, André. “Ontologie de l’image photographique” dans Qu’est-ce que le cinéma ?, Paris, Cerf, 1976.

BENJAMIN, Walter, L’Œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique, Paris, Allia, 2011.

BERGOUNIOUX, Pierre, L’Empreinte, Paris, Fata Morgana, 2021.

BOUTAUD, Aurélien, GONDRAN, Natasha, L’Empreinte écologique, Paris, La Découverte, “Repères”, 2018.

CHIROLLET, Jean Claude, Penser la photographie numérique. La mutation digitale des images. Paris, L’Harmattan, 2015.

COHEN, Claudine, La Méthode de Zadig, Paris, Seuil, 2011.

DIDI-HUBERMAN, Georges, La Ressemblance par contact, Paris, Les Éditions de Minuit, 2008.

FARASSE, Gérard, Empreintes (Baudelaire, Colette, Friedrich, Gombrowicz, Jaccottet, Larbaud, Mallarmé, Michaux, Ponge, Réda, Saint-John Perse, Supervielle, Thomas), Paris, Presses Universitaires du Septentrion, 1998.

FOUCRIER, Chantal (dir.), Les Réécritures littéraires des discours scientifiques, Michel Houdiard éditeur, 2006.

MONDZAIN, Marie José, Homo Spectator, Paris Bayard, 2013.

QUINTANA, Àngel, Virtuel ?, Paris, Cahier du cinéma, 2009.

*

Comité scientifique :

  • Emmanuel BOLDRINI
  • Léa DEDOLA
  • Bastien MOUCHET

Comité d’exposition :

  • Cosmosia (Julien LOMET, Maëlys JUSSEAUX, Piers BISHOP, Nataliya VELYKANOVA, Léa DEDOLA)

Calendrier :

- Les propositions d’articles ou d’œuvres d’une quinzaine de lignes, accompagnées d’une notice bio-bibliographique (et/ou d’un visuel), devront être adressées au comité scientifique (valeurs.empreintes@gmail.com) au plus tard le 16 septembre 2022

- Les auteurs et artistes seront informés de l’acceptation de leurs propositions le 25 novembre 2022
 

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Festival Tête-à-Tech

Publié le 10 Mai 2022 par Anaïs BERNARD dans Festival

Festival Tête-à-Tech

TÊTE-À-TECH
Samedi 14 et dimanche 15 mai 2022

 

Du métavers aux mobilités urbaines : le festival Tête-à-Tech revient pour une seconde édition. Aussi ludique que pédagogique, l'ambition est de faire découvrir et surtout tester au public des objets remarquables issus des dernières innovations technologiques.

Au menu de cette seconde édition : initiation au « monde virtuel », métavers et  NFT, découverte d’une nouvelle « mobilité urbaine », sensible au développement de moyens de transports alternatifs plus écologiques, et interrogations sur l’évolution de la  tech, entre faire soi-même et numérique.
Tout au long du week-end, des professionnels du secteur partagent leurs visions « tech » de l’avenir. Démonstrations, ateliers, rencontres… Expériences immersives et uniques sont au rendez-vous - et vous pourrez même venir faire réparer votre vélo !

La tech dans tous ses états
High tech, slow tech, smart tech... Le journaliste Olivier Saretta, accompagné de spécialistes, donne des clefs pour comprendre ces dénominations. Ensemble, ils explorent et décortiquent des exemples concrets d’applications de la slow tech et reviennent sur l’impact écologique réel des nouvelles technologies, pour dresser un état des lieux de la tech aujourd’hui.

Ces rencontres sont accessibles exclusivement en s’aventurant dans “Métacité”, le premier espace “métaversel” de la Cité des sciences et de l’industrie. (lien à venir) 


Les mondes virtuels
Cinéma à 360°, salle de réunion, jeu vidéo ou encore galerie d’art numérique, vous pourrez vous initier à la réalité virtuelle et aux métavers et évoluer dans des mondes parallèles inédits.

En outre, forte du succès de NFT’œufs, la chasse aux oeufs numériques proposée en avril dernier, la Cité des sciences et de l’industrie renouvelle l’expérience et poursuit sa création de NFT uniques pour permettre à ses visiteurs de mieux appréhender cette nouvelle technologie.
Durant le festival, avec l’aide de l’application MyCité, le public est invité à chercher de nouveaux trésors conçus pour l’occasion. Chaque visiteur pourra collecter jusqu’à 10 NFT différents ! 


Mobilité urbaine
Sur une piste dessinée pour l’occasion, seul ou en famille et accompagné de moniteurs, vous pourrez tester une quinzaine d’objets roulants : trottinette électrique, vélo cargo, gyroroue et autres moyens de transport innovants.
À proximité, des membres d’Avere-France (Association nationale professionnelle pour le développement de la mobilité électrique) sont à disposition pour répondre à vos questions autour de la mobilité électrique, de ses bénéfices et des possibilités qu’elle offre pour imaginer la ville de demain. 
Plus loin, le vélo cargo s’adapte. Menuisier, apiculteur, restaurateur, réparateur de vélo ou encore maroquinier, ils ont décidé d’en faire un usage professionnel et viennent partager leurs expériences et leur savoir-faire... 


Le festival Tête-à-Tech c'est aussi le rendez-vous pour dépanner son vélo ! Une roue voilée ? un guidon cassé ? Un dérailleur qui fait des siennes ? Apportez votre vélo et venez le réparer sur site.
Réparations gratuites sur présentation du billet d’entrée.

 

« L'invité » du festival !
Il y a sept ans, il était venu lors du festival Drôle de drones. Alexandre Duru, de retour, sera l’invité star de cette nouvelle édition de Tête-à-Tech. Il offrira un spectacle unique avec la démonstration de son Omni hoverboard 2.

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Cybersorcières

Publié le 9 Mai 2022 par Anaïs BERNARD dans Ateliers, Exposition

Cybersorcières

Lucile Olympe Haute | Workshop web-to-print et risographie
Atelier
16 mai - 18 mai
10:00 - 18:00

 

Les cybersorcières se réunissent pour revendiquer des parentés vis-à-vis des espèces compagnes, des aliens familières, de l'humus et des bactéries, pour inventer des façons de vivre avec les vivant·es. Vous êtes invité·es à prendre place dans le cercle en tant que cyborg symbiotique : avec les communautés de bactéries qui peuplent vos biotopes et avec les prothèses et extensions numériques qui participent de vos identités sociales.
Cité dans le New York Times, le Manifeste des Cybersorcières invite à penser ensemble spiritualité, technologie et politique — terme qu'il s'agit d'entendre ici comme art de vivre ensemble, y compris, à l'ère de l'Anthropocène, avec les vivants non humains et issus des autres règnes (animal, certes, et végétal, bactériel, fongique). Il s’agit de prendre conscience et de rencontrer les vies qui nous entourent, de s’engager dans une politique des interdépendances, sans ignorer les aspects technologiques intriqués à nos modalités d’être : nos extensions numériques comme organes qui étendent nos corps et structurent notre rapport au monde.
L'exposition réunit différents artefacts parmi lesquels : vidéo, installation, chaudron, gong, Terre Commune (installée aux Limbes depuis Beltane 2021), papier peint et autres objets graphiques composé en web to print, culture de kombucha — une symbiose de bactéries et de levures produisant une boisson aux propriétés probiotiques ainsi qu'un biofilm — et échantillons de cellulose de kombucha cultivée à Unîmes...

Lucile Olympe Haute propose de faire circuler des textes, des mots, des images selon une temporalité et une matérialité lente, et auprès d’une audience restreinte. Le véhicule choisi est la micro-édition. En solo, binômes ou trinômes, vous réaliserez la mise en forme graphique d’un des textes (manifeste, lettre ouverte, court essai, fiction...) réunis pour le workshop. Nous réaliserons collectivement le deuxième volume d'une mini-anthologie « Cybersorcière ». Ce workshop est une initiation au web to print, c’est-à-dire composer pour l’imprimer avec les outils du web. 

Pré-requis : un ordinateur par personne, équipé d'un logiciel de traitement de texte adapté au code (Sublime Texte, Atom) et des navigateurs web Chromium et Firefox.

Le corpus que nous ferons circuler s’articule au croisement triple entre conscience politique, émancipation technologique et spiritualité. La méthode de rencontre des textes est une appropriation par la mise en forme graphique avec des outils libres.

Lucile Olympe Haute est artiste, enseignante-chercheuse en design à l'Université de Nîmes et chercheuse associée à EnsadLab (École des Arts Décos de Paris). Elle étudie et réalise des éditions numériques, imprimées et multisupports (micro-éditions, livres d’artistes, éditions d’art et éditions savantes). Elle est à l'initiative de la bibliothèque itinérante réunissant des éditions imprimées réalisées avec des outils libres et web — web.2print.org. Elle utilise des techniques traditionnelles (texte, dessin, bois) et contemporaines (vidéo, photo, programmation) et présente régulièrement ses performances, vidéos et installations lors de festivals et expositions internationales (récemment à Dortmund, Hanovre, Lyon, Marseille, Paris, Saint-Étienne, Zurich).

 

Cité du design
Bâtiment des Forces motrices
exposition À l’intérieur de la production
3 rue Javelin Pagnon
42000 Saint-Étienne

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