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Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

APPEL A PROJETS VIDEO : PRIX VIDEOFORMES 2018

Publié le 11 Juillet 2017 par Anaïs BERNARD dans appel à projets, concours

APPEL A PROJETS VIDEO : PRIX VIDEOFORMES 2018

APPEL A PROJETS VIDEO : PRIX VIDEOFORMES 2018
Festival international d’arts numériques : du 14 au 17 mars 2018.

Prix VIDEOFORMES 2018 :
• Prix VIDEOFORMES de la Ville de Clermont-Ferrand
• Prix VIDEOFORMES du Conseil Départemental du Puy de Dôme

Concours international ouvert à tous.
Les œuvres présentées doivent témoigner d’une écriture originale innovante où la recherche artistique prime sur les moyens techniques utilisés.

DATE LIMITE D’INSCRIPTION : 15 octobre 2017

Inscription via formulaire au lien ci-dessous.

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Vers une disparition programmatique d'Homo sapiens ?

Publié le 10 Juillet 2017 par Anaïs BERNARD dans ouvrage, Ouvrage

Vers une disparition programmatique d'Homo sapiens ?

La ruse et l’invention permettent à l’être humain de s’arracher à ses déterminations physiologiques. L’évolution de l’espèce ne s’accomplit pas au même rythme que le renouvellement de sa culture. Là résident une source de frustrations terribles et le rêve, caressé depuis l’aube de l’humanité, qu’elle puisse rompre avec l’ordre naturel, une ambition portée par les héros des récits mythologiques tels Gilgamesh ou encore Prométhée. 
L’avènement des technosciences depuis la seconde moitié du XXe siècle laisse entrevoir la possibilité que l’homme puisse s’émanciper de son héritage évolutionnaire. Ces schémas d’anticipation ont été exacerbés par l’art, le cinéma et la littérature, dans des œuvres à partir desquelles se sont construites nos représentations du monde futur. Dans la culture transhumaniste, le développement du génie génétique et de l’intelligence artificielle annonce l’obsolescence du genre humain, devant lequel marcherait bientôt le dernier homme. 
Ce dépassement hypothétique, martelé outre-Atlantique, relayé avec ferveur par la Silicon Valley, est-il plausible, et surtout, est-il souhaitable ? De nouveaux régimes artistiques (art-science, art corporel, arts numériques) accompagnent les mutations anthropologiques en cours d’instauration. Quelle part de responsabilité ont-ils dans la consolidation de ces imaginaires ?

 

AUBERT Donatien, 2017, Vers une disparition programmatique d'Homo sapiens ?, Hermann, 300 pages, 24.00 euros.

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Touching the Void

Publié le 9 Juillet 2017 par Anaïs BERNARD dans technologie

Touching the Void

Touching the Void est une expérience interactive sur la reconnaissance spatiale et la perception sensorielle. Le dispositif affiche des objets virtuels sur un piédestal physique et utilise des gants de vibration pour créer la sensation haptique lorsque le public interagit avec l'objet virtuel. Les données de la position du doigt de l'utilisateur sont suivies par un LeapMotion intégré dans le piédestal, puis envoyé à Arduino pour activer les moteurs de vibration correspondant sous le bout des doigts. Le projet étudie le champ des possibles pour donner l'impression d'un objet concret et palpable dans l'esprit de l'utilisateur. Par conséquent, l'objet prend une présence lorsqu'il interagit avec des personnes qui portent les gants haptiques. En limitant et en déformant l'entrée sensorielle, la connaissance du public de l'espace même change. Cela signifie que peu importe l'espace il ne peut y avoir de vide.

Comme Werner Heisenberg l'a déclaré dans son livre Physique et Philosophie: La Révolution dans la Science moderne : «Il faut se rappeler que ce que nous observons n'est pas la nature elle-même, mais la nature est exposée à notre méthode de questionnement. "En raison des limites de notre perception et de notre réflexion, les informations que nous obtenons ne peuvent être fragmentées et incomplètes. La réalité que nous croyons n'est qu'une impression de toutes les entrées sensorielles après traitement par notre cerveau. Alors, un objet pourrait-il exister dans l'esprit des gens sans une agence physique ou une forme visible, que par la sensation de toucher? Dans quelle mesure l'expérience entre chaque participant peut-elle conduire à des hypothèses diverses du même objet?

Les humains sont des animaux visuels. Nous comptons sur nos yeux et croyons que le monde est exactement comme ce que nous voyons. Nous pensons qu'un objet existe physiquement dans notre monde réel parce que nous pouvons le percevoir avec nos yeux et le sentir de nos mains. L'expérience d'un objet virtuel qui est du domaine de l'invisible et de l'imprévisible fournit des sensations physiques malgré le défis de ne pas le percevoir par la vue. Cette expérience remet sans nule doute les définitions même du virtuel et de la réalité. Cela signifie un espace qui n'est pas plein en raison du manque de volume physique, et qui ne sont pas aussi vides en raison du toucher qu'il offre.

Le participant est invité à mettre une paire de gants haptiques placés dans le tiroir du piédestal, puis déplacez les mains au-dessus du piédestal pour explorer la forme de l'objet. Un Leap Motion, un capteur de suivi des mains, est intégré sous la surface du piédestal, afin de suivre la position du doigt du participant et de déclencher les gants haptiques pour vibrer de manière correspondante lorsque le public touche la surface de l'objet virtuel. Guidé par l'endroit où la vibration se produit, le public comprend progressivement la forme de l'objet et construit l'image dans son esprit.

En voyant que le néant est la réalité fondamentale, et vous voyez que c'est votre réalité. Le néant ressemble vraiment au néant de l'espace, qui contient tout l'univers.

Alan Watts

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An Office Where Animals Live

Publié le 8 Juillet 2017 par Anaïs BERNARD dans artiste

An Office Where Animals Live

TeamLab est un collectif d'art qui s'est formé en 2001. TeamLab se définit comme un collectif interdisciplinaire, regroupant des professionnels de diverses filières du numérique: artistes, ingénieurs, programmeurs, animateurs CG, mathématiciens, graphistes, éditeurs ou encore architectes. Se référant à eux-mêmes comme «Ultra-technologues», le groupe vise à aller au-delà des frontières entre l'art, la science, la technologie et la créativité, grâce à des activités co-créatives. 

An Office Where Animals Live (2017) se présente comme un dispositif immersif , représentant une jungle luxuriante peuplée d'animaux et de végétaux. Les visiteurs sont invités à parcourir cet univers conçu par TeamLab pour la société de jeux de Tokyo DMM.com, présenté comme "un bureau où vivent les animaux". L'espace s'anime par la présence des visisteurs qui sont invités à jouer avec ces minuscules lumières pointillistes qui forment une ménagerie sauvage. C'est ainsi qu'au détour d'une cascade vous rencontrer un lion ou une autruche  autonome marchant d'un pas lent. Si l'espace d'origine est en effet un bureau, le visiteur se perd rapidement dans son imaginaire se projettant dans cet espace interactif et immersif au son des oiseaux et d'une pluie trpicale.

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F.A.M.E 2017

Publié le 7 Juillet 2017 par Anaïs BERNARD dans festivals, appel à projets

F.A.M.E 2017

Film & Music Experience

du 8 au 12 novembre 2017
Pour sa quatrième édition, le festival de cinéma consacré à la musique et aux pop cultures revient en novembre 2017 !
 
F.A.M.E 
 

La 4ème édition du festival de cinéma de la Gaîté Lyrique - consacré à la musique et aux pop cultures - se déroulera cette année du 8 au 12 novembre 2017.

Compétition internationale, avant-premières exclusives, films rares et inédits, performances live, conférences et rencontres professionnelles : pendant 5 jours, la Gaîté Lyrique vivra et vibrera sous les pulsations des images et de la musique, à la découverte des mondes contemporains.

Direction artistique : Olivier Forest & Benoît Hické 
En collaboration avec: AMORE

Appel à films

Le festival lance son appel à films annuel. Vous avez jusqu’au 10 juillet pour nous faire parvenir vos films, après avoir pris connaissance du Règlement 2017. Il n’y a pas de restriction de durée ni de genre. Nous vous invitons à parcourir les programmations des précédentes éditions pour prendre connaissance de notre ligne éditoriale (films reliés à la musique et aux pop cultures).

Formulaire d'inscription à l'appel à film (gratuit)

Règlement 2017

Contact

fame (@) gaite-lyrique.net

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Décloisonner l'avenir

Publié le 6 Juillet 2017 par Anaïs BERNARD dans conférence

Décloisonner l'avenir
Semaine de l'école de la terre sur la Science-Fiction, intitulée « Décloisonner l'avenir », à Tarnac du 8 au 14 juillet. Plusieurs événements publics vont ponctuer cette nouvelle semaine de rencontres :

- Samedi 8 juillet à 15h: conférence de Alain Damasio (auteur de « La horde du contre-vent ») et Catherine Dufour (auteure de « Le Goût de l'immortalité ») suivie des légendaires pizzas de la Malabronzatta... Ce sera à la salle des fêtes de Tarnac.

- Lundi 10 juillet à 21h: projection de « Bonheur Académie » (docu-fiction chez les raëliens) en présence des réalisateurs Alain Della Negra et Kaori Kinoshita. À la salle des fêtes de Tarnac.
https://www.youtube.com/watch?v=8Io5WjBOBEU

- Mardi 11 juillet: veillée Zombie dans un lieu-mystère. RDV à 18h30 précises au Magasin Général pour un départ collectif. Conférence de Pierre Magne, co-auteur de « The Walking Dead, guide de survie conceptuel », suivie d'un jeu collectif nocturne en grandeur nature. Venez avec vos lampes frontales, vêtements couvrants et pic-nic !

- Mercredi 12 juillet à 21h: projection du film sur et avec Donna Harraway: « Story telling for earthly survival » de Fabrizio Terranova. À la salle des fêtes de Tarnac.
https://www.youtube.com/watch?v=zFGXTQnJETg

- Vendredi 14 juillet dans l'après-midi, action très secrète et très mystérieuse, pour s'opposer collectivement à un événement politique "qui n'a pas encore eu lieu..." (d'autres infos à venir plus tard)
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Expo collective #7 404 Not Found

Publié le 5 Juillet 2017 par Anaïs BERNARD dans exposit

Expo collective #7 404 Not Found

Exposition collective #7, du 29 juin au 23 juillet 2017.
Vernissage le jeudi 29/06/17 de 18h00 à 21h30
Entrée à prix libre conseillé : 4 € + adhésion à prix libre

 

Pour sa septième exposition collective et la dernière avant l’été, la Taverne Gutenberg invite encore une fois plus de 30 artistes à investir son immeuble autour d’une thématique originale.

À l’heure de la révolution numérique, il est aujourd’hui primordial de réfléchir à la place de l’art dans ce nouveau contexte. Les productions artistiques, de quelque nature qu’elles soient, viennent rencontrer et se confronter aux nouvelles technologies. Une immatérialité de plus en plus ancrée qui provoque la confusion entre monde réel et monde virtuel. Le code d’erreur HTTP «404 Not Found» désigne le fichier introuvable, l’erreur numérisée.

 

— Artistes sélectionnés —
Adriana Boto – Thomas Blanc – Bastien Burcher -John Carroll – Louise Connor – Nicolas Coutable – Laurent Chiffoleau- Isabelle Crespo Rocha – Adrien David – Thomas Gauzelin – Matthias Pasquet – Melissa Pourcelot – Malou Redares – Magalie Rifflart-Villeneuve – Isocel Rivera – Jean-Michel Rolland – Guillaume Senechal – Jean Louis Simeray – SPAMM – Nabil Tazi – Tito / Mulk
 
— Artistes résidents —
Nawelle Aineche — Abdoul Khadre Seck — Henri Lamy — Juliette Montier

 

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Revue Corps 15 - Ecologies corporelles

Publié le 4 Juillet 2017 par Anaïs BERNARD dans ouvrage, Ouvrage

Revue Corps 15 - Ecologies corporelles

Ce numéro présente, dans la suite des travaux de Bernard Andrieu, comment l'immersion dans la nature procure de nouvelles formes de pratiques corporelles et de loisirs : c'est le dossier " Écologies corporelles " dirigé par Olivier Sirost et Fabio D'Andrea.
Ce numéro présente, dans la suite des travaux de Bernard Andrieu, comment l'immersion dans la nature procure de nouvelles formes de pratiques corporelles et de loisirs : c'est le dossier " Écologies corporelles " dirigé par Olivier Sirost et Fabio D'Andrea. 
Un autre dossier, dirigé par Walter Bruyère-Ostells, Michel Signoli et Benoît Pouget, croise les approches historiques et anthropologiques pour étudier les corps meurtris des combattants au xixe siècle : violence des combats, traces sur les corps, souffrances multiples et situations éprouvantes... un dossier qui renouvelle l'anthropologie historique de la guerre. 
Le cahier iconographique de Gilmar Leite Ferreira présente des photographies et une étude de l'esthétique de la nature dans le Sertão du Brésil. 
Enfin, dans la rubrique " Découvrir " un article d'Adrian Scribano et Maria Noel Miguez qui font une synthèse des études sociales sur les corps et les émotions en Amérique latine ; un deuxième de Katrin Wolf sur la notation de mouvement Benesch pour les arts du cirque ; et enfin un troisième sur le concept de corps-soi à partir d'une enquête sur des agents du service public, 
par Muriel Prévot-Carpentier. 

 

Gilles Boetsch (Auteur), Bernard Andrieu (Auteur), Dominique Cheve (Auteur), 2017, Revue Corps 15 - Ecologies corporelles, CNRS: REV&SER, 200 pages, 35.00 euros.

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Livres d’art numériques : de la conception à la réception

Publié le 3 Juillet 2017 par Anaïs BERNARD dans ouvrage, Ouvrage

Livres d’art numériques : de la conception à la réception

Musées et éditeurs d’art font aujourd’hui le pari de l’édition numérique. Dix-huit ans après l’essor (et le déclin) des CD-Roms culturels, leurs équipes e-publishing imaginent, conçoivent et produisent des déclinaisons numériques des catalogues d’exposition papier, appelés « e-albums » ou « catalogues d’exposition enrichis ».
Cet ouvrage propose un état inédit du livre d’art numérique en France. Il s’intéresse à toutes les étapes de la production, de la conception à la réception, au carrefour des dimensions esthétiques, économiques et technologiques. Il fait appel à différents domaines de la recherche en sciences de l’information et de la communication : l’analyse des politiques éditoriales et de médiation ; l’étude sémio-rhétorique des formes et figures visibles, lisibles et manipulables du texte et de l’image sur la surface de l’écran ; l’étude des pratiques de réception par les publics et la formation des usages ; et, enfin, la conception expérimentale et prototypale, afin de mieux saisir les enjeux multiples ouverts par un champ éditorial encore en construction.

SAEMMER Alexandra, TRÉHONDART Nolwenn (Dir.), 2017, Livres d’art numériques : de la conception à la réception, Hermann, 242 pages, 24.00 euros.

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No age, please, we’re post-human! Posthumain et culture de jeunesse

Publié le 2 Juillet 2017 par Anaïs BERNARD dans appel a communications, Appel à communications

No age, please, we’re post-human! Posthumain et culture de jeunesse

No age, please, we’re post-human!
Posthumain et culture de jeunesse

Jeudi 8 et vendredi 9 mars 2018
Université de Lorraine, Nancy
Laboratoire Littératures, Imaginaire, Sociétés (LIS – E.A. 7305)

 

« If adolescence is the time when one considers what it means to be human, to be an individual, then there has never been a period of history when it has been more difficult to figure this out than now. Being introduced to and understanding the posthuman age is essential for young adults, as it is their future. »
Si le posthumain a fait l’objet d’une riche investigation universitaire ces dernières années, ses liens avec la culture jeune n’ont quant à eux été que peu exploités, alors même que l’un semble nécessairement problématiser l’autre. Après tout, pour reprendre Elaine Ostry, comment et pourquoi user du ‘moment adolescent’ pour devenir humain et interroger son humanité quand les adultes se préparent (et nous préparent) déjà à la posthumanité ? Quelle valeur prend l’âge métamorphique de l’adolescence à l’heure de la fin de l’homme qu’évoque Fukuyama en 2002 dans Our Posthuman Future ?
Par ailleurs, qu’il s’agisse de génétique ou de neuropharmacologie, Fukuyama pense le posthumain à l’aune des effets produits sur l’enfance et l’adolescence, tandis que la question posée par Jean-Michel Besnier en 2009 en sous-titre à Demain les posthumains, « Le futur a-til encore besoin de nous ? », suppose l’obsolescence de notre besoin de jeunesse par péremption de l’idée même de devenir.


Dès lors, deux grandes approches se dessinent. Il s’agit d’une part d’examiner comment la question du posthumain est traitée dans les productions de jeunesse : génétique, adieu au corps, contrôle comportemental, mécanisation et machinisation de l’individu (le cyborg, le robot), intimité numérique (parler de digital native pour désigner ces générations induit une redéfinition par le technologique), construction d’identité de sexe (« No sex, please, we’re
posthuman », écrivait Slavoj Zizek, dont nous reprenons en titre la formule) et de genre (les travaux de Donna Haraway), éveil et renouvellement des sens (le bodyhacking), inscription dans le champ du collectif (utopie, dystopie)… Il apparaît en effet que les enjeux du temps posthumain rejoignent ceux du temps de la jeunesse, et peut-être plus spécifiquement encore du temps de l’adolescence. Celle-ci, prise entre métamorphose sociale et métamorphose biologique du devenir-adulte, double la renégociation qui définit selon Després et Machinal la condition posthumaine : « Le posthumanisme n’est pas la fin de l’homme, mais plutôt une renégociation, un questionnement, un travail sur et avec la condition humaine et la tradition humaniste ». C’est donc au titre de cette renégociation que la jeunesse doit être questionnée comme espace privilégié de réflexion sur le posthumain.


D’autre part, il s’agit de comprendre comment le posthumain peut lui-même être pensé à partir d’une approche culturaliste de la jeunesse. Celle-ci, en tant que sujet, outil de fabrication et lieu de projection du futur, semble propice à penser le post, ainsi qu’à penser nos résistances face au posthumain. La jeunesse, territoire physique et moral sacralisé, relève de l’intouchable et contreviendrait par nature aux modifications inhérentes au devenir posthumain, produisant un étrange tabou : la modification peut être pré-natale ou post-adolescence, mais ne saurait toucher l’âge préservé de l’enfance et de l’adolescence.
L’état métamorphique de l’adolescence est alors à remettre en perspective : l’idéal de croissance, de développement et de potentiel qu’il suppose  a certes été érigé en mesure des attentes sociales du monde hypermoderne, mais se trouve néanmoins mis en défaut par le paradigme posthumain, acceptation de « notre destinée en tant que créatures qui se modifient elles-mêmes ». La métamorphose malgré soi que représente l’adolescence, fonctionnant comme un surgissement, fait-elle de cette adolescence un modèle obsolète à l’heure des modifications programmées ?
Le retour, par le modèle adolescent, du refoulé naturel – l’incontrôlé, le non-programmé, la plasticité autonome – favoriserait l’émergence d’une culture de jeunesse propre à penser les stratégies de résistance vis-à-vis de ce destin posthumain, tout en faisant paradoxalement figure d’aboutissement de ce même destin. En effet, à l’heure où se propagent les discours sur « la mort de la mort », la jeunesse n’aurait plus lieu d’être spécifiée, puisqu’elle serait recouvrement de tout dans l’éloignement du vieillir physique et la conjuration fantasmée du « vieillissement du vécu subjectif  ». Le posthumain est-il post-âge, ou peut-il au contraire être pensé de manière spécifique par le prisme de nos représentations de la jeunesse et des productions et modes de consommation de la culture jeune ?


Modalités de soumission : La manifestation se veut interdisciplinaire – voire, pourquoi pas, post-disciplinaire. Les propositions, d’une quinzaine de lignes environ et suivies de quelques lignes de présentation de l’auteur-e, sont à envoyer pour le 01 octobre 2017 aux deux adresses suivantes : anne.cousseau@univ-lorraine.fr et matthieu.freyheit@gmail.com


Comité scientifique
Isabelle Boof-Vermesse (Université Lille 3 Charles de Gaulle)
Jean-François Chassay (Université du Québec à Montréal)
Christian Chelebourg (Université de Lorraine)
Anne Cousseau (Université de Lorraine)
Elaine Després (Université du Québec à Montréal)
Matthieu Freyheit (Université de Lorraine)
Hélène Machinal (Université de Bretagne Occidentale)


Organisation : Anne Cousseau et Matthieu Freyheit, LIS (E.A. 7305) 

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