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Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

exposit

Immersive Lab: Une expérience immersive interactive à ArtLab

Publié le 16 Février 2020 par Anaïs BERNARD dans exposit

Immersive Lab: Une expérience immersive interactive à ArtLab

Du 25 février au 1er mars, ArtLab accueillera l’Immersive Lab, un espace interactif multi-sensoriel permettant d’explorer deux mondes distincts mais complémentaires: l’art et la science. 

Développé par Daniel Bisig et Jan Schacher, de l'Institut d'informatique musicale et de technologie du son de la Haute École d’art de Zurich, l'Immersive Lab sert de plate-forme pour l'expérimentation et la création artistiques et scientifiques. Pendant toute la durée du projet, des artistes, des scientifiques, des conservateurs et des éducateurs ont collaboré à des créations et des expositions avec l'Immersive Lab. Les œuvres qui en résultent montrent comment l'expérience et la communication affectent notre perception et l'application des médias numériques.

La liste des œuvres de l'exposition comprend: Connect (par Simon Schaerlaeken et Donald Glowinski), Multiple Bodies, Super Egos & Virtual Selves (par Simon Schaerlaeken, Bruno Herbelin, Olaf Blanke, Oliver Kannape, Jan Schacher, Daniel Bisig), Coexistence (par Nadine Cocina et Romana Sprenger), Seen (par Célia Bétourné et Louis Cortes), Les Mains Négatives (par Anne Dubos et Jan Schacher).

L'exposition peut être visitée librement ou sous forme de visites guidées. 

>> Visites guidées (durée 45 min)
Du mardi 25 février au vendredi 28 février: 12h15; 17h15 (jeudi uniquement à 12h15)
Samedi 29 février et dimanche 1er mars: 11h15, 13h15, 16h15

Les visites seront en anglais durant la semaine et en français/anglais durant le week-end.

>> Pour aller plus loin
Le 27 février, les membres de l'équipe du projet et des experts des arts médiatiques, des sciences cognitives et de la muséologie se réuniront pour un débat sur les avantages et les défis de l'utilisation des technologies des médias numériques dans l'art, la recherche et la diffusion.

 

Adresse:
EPFL - ArtLab
Place Cosandey
1015 Lausanne

Date:
Du 25 février au 1 mars 2020
Tous les jours sauf le lundi
11h00-18h00
Table ronde avec les concepteurs, le 27 février, 17h30.


Entrée libre

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BILL VIOLA - CHOTT EL DJERID

Publié le 9 Février 2020 par Anaïs BERNARD dans exposit

BILL VIOLA - CHOTT EL DJERID

Du Jeudi 30 janvier 2020 - 18:30 au Samedi 7 mars 2020 - 18:00
Bill Viola Chott el Djerid

Film 28 min, color, sound 1979

Le Chott el-Djerid est un vaste lac asséché dans le Sahara, au sud de la Tunisie. Un lieu qui s’étend à l’infini, où se produisent les mirages.

La chaleur intense du désert manipule, plie et déploie les rayons du soleil à un point tel que l’on peut voir apparaître des choses et des êtres qui n’existent pas. Dans ce paysage d’illusions, on découvre des camions ondulants, des silhouettes comme des spectres frémissants, une ville, un monde en fuite. Bill Viola nous invite à un exercice de transcription, de redéfinition incessante de l’image qui elle-même se renouvelle à chaque instant.

Il nous propose d’aller au-delà du visible, de puiser en nous- mêmes pour mieux saisir de telles apparitions comme surgies d’antiques légendes.

 

PUZZLE
1 place Malraux
57100 Thionville

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Human Learning Ce que les machines nous apprennent

Publié le 8 Février 2020 par Anaïs BERNARD dans exposit

Human Learning Ce que les machines nous apprennent

Human Learning
Ce que les machines nous apprennent

Centre Culturel Canadien
05 février 2020 - 17 avril 2020
10h00 - 18h00

Une production du Centre culturel canadien à Paris présentée dans le cadre officiel de Némo, Biennale des Arts numériques d’Ile-de-France, en partenariat avec Elektra (Montréal) et avec le soutien de la Région Ile-de-France.

Vernissage officiel le 4 février dès 18h – Entrée libre

18h : Visite guidée
19h : Discours officiels
20h : Performance audiovisuelle ENIGMA de Purform (Yan Breuleux et Alain Thibault)
Animation DJ au Canada Café
 

Nous avons tout appris aux machines. Aujourd’hui, elles apprennent par elles-mêmes. Le monde du digital appelle cela « Machine Learning ». De plus en plus d’artistes collaborent avec les machines pour faire œuvre. Ne serait-il pas temps de considérer la valeur de l’enseignement que prodiguent les machines de toute sorte, alors que de plus en plus d’artistes exploitent les potentiels créatifs des technologies dont ils considèrent aussi les imaginaires et esthétiques qu’elles inspirent ou produisent ?

Human Learning. Ce que les machines nous apprennent est une exposition qui documente le monde au travers des technologies qui le façonnent. Les œuvres réunies offrent une grande diversité d’écritures : des dispositifs interactifs induisant que l’on en appréhende les jouabilités, des installations génératives dont les processus sont totalement autonomes ou encore des créations traitant du sujet digital au travers de formes qui le sont tout autant.

C’est pendant les années cinquante que la notion d’intelligence artificielle émerge. Elle véhicule un imaginaire dont les auteurs de science fiction vont se saisir aussitôt en octroyant à la machine une capacité à “penser”. Dans les années quatre-vingt, l’idée que les machines puissent apprendre elles-mêmes, par déduction, fait son apparition. On évoque alors le « machine learning ». Enfin, depuis les années deux mille, on parle de « deep learning » pour qualifier l’apprentissage profond, eu égard aux grandes quantités de données que les ordinateurs peuvent traiter.

Nous avons tout appris aux machines et continuons à les alimenter afin qu’elles poursuivent dans ce “désir” d’autonomie que l’on veut bien leur octroyer. Aussi ne serait-il pas temps de considérer ce que l’on peut, à notre tour, apprendre à leur contact, en observant leurs spécificités ou qualités ? Or, s’il est une communauté qui observe le monde pour nous en donner des interprétations quant à ses transformations, c’est bien celle des artistes.

Depuis toujours, en effet, les artistes se saisissent des outils et matériaux de leur temps. Ainsi de plus en plus d’entre eux se tournent vers le potentiel créatif des technologies du numérique qui sont aussi celles des chercheurs dans leurs laboratoires. Se faisant, ils acceptent ce que les machines leur proposent en intégrant une part d’aléatoire dans leurs créations. Parfois, ils se mettent en retrait de leurs œuvres qui s’exécutent pour mieux en observer les modes d’action. Il arrive aussi que les machines ou robots soient les sujets de photographies ou films que d’autres artistes nous livrent afin de nous entraîner à de nouvelles formes d’empathie. Il n’est pas une application ou un service qui ne fasse œuvre dès le moment de son émergence. Des filtres d’effets des logiciels grand public aux réseaux de neurones artificiels que les artistes partagent avec des chercheurs. Ces technologies, ils se les approprient autant qu’ils apprennent en les côtoyant.

Nous avons une certaine proximité avec les œuvres qui émergent de l’usage et/ou de l’observation des technologies qui façonnent nos relations au monde comme aux autres et à soi-même. Reconnaître les technologies de notre quotidien dans un contexte artistique nous les fait envisager autrement. Sachant que c’est au contact des autres que l’on se construit, il grand temps de considérer cet autre “machinique” que nous côtoyons de plus en plus sans trop le connaître. Consacrer une exposition aux machines et aux idées ou esthétiques qui en émergent revient à en accepter les enseignements.

Œuvres de Matthew Biederman, Emilie Brout & Maxime Marion, Grégory Chatonsky, Douglas Coupland, Chun Hua Catherine Dong, Emilie Gervais, Sabrina Ratté, David Rokeby, Justine Emard, Louis-Philippe Rondeau, Samuel St-Aubin, Skawennati, Xavier Snelgrove & Mattie Tesfaldet, ainsi qu’une installation extérieure de Olivier Ratsi.

Commissaires invités : Dominique Moulon et Alain Thibault
Commissaire associée : Catherine Bédard

Ouverture spéciale le samedi 4 avril de 10h à 18h dans le cadre de Art Paris.

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DONNER CORPS À LA LUMIÈRE

Publié le 2 Février 2020 par Anaïs BERNARD dans exposit

DONNER CORPS À LA LUMIÈRE

30 Janv. 2020
Co-commissariat : Puzzle et Centre Jacques Brel
Vernissage le 30 janvier à 18h30

Matériau sans corporalité, la lumière interagit et dialogue avec la matière sans laquelle elle reste invisible. Composée de particules photoniques, elle change la géométrie et la nature des objets si bien que grâce à elle, les artistes jouent et expérimentent pour offrir une nouvelle vision imaginaire, poétique, inattendue.
Salle blanche, nous invitons le public à appréhender le soleil comme source de vie. Cet astre divin dont l’Homme à toujours cherché à maitriser la lumière et à s’approprier le rythme. Salle noire, nous proposons un regard sur la lumière artificielle et les technologies qui permettent de contempler son mouvement.
Dans la bulle forum et la caverne, à travers le medium vidéo, nous donnons à voir des images contemplatives et méditatives presque figées qui revoient à l’Histoire de l’Art et à la peinture.

Benoit Billote
Bertrand Gadenne
Jingfang Hao & Lingjie Wang
Nancy Holt
Martin Messier
Gjon Mili
Jiro Nakayama
Bill Viola

> Exposition du jeudi 30 janvier au samedi 7 mars 2020
Du mardi au samedi de 14h à 18h
Les dimanches 02 février et 1er mars de 14h à 18h
Entrée libre
Salle blanche, Salle noire, Bulle du Forum et Caverne.
Visites découverte les matins sur RDV : 03 82 56 12 43

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Corps Sonores

Publié le 31 Janvier 2020 par Anaïs BERNARD dans exposit

Corps Sonores

Exposition du 07 février 2020 au 14 février 2020 et vernissage le 6 février à 18h.
(entrée libre)

Deuxième exposition du studio gémellaire ou GMLR (rapprochement des ateliers de création sonore d’ARTS² à Mons et de l’ESÄ-NPdC à Tourcoing).

Un son naît, se déplace dans l’air et finit par disparaître. Dans ce laps de temps, c’est la place de l’homme qui nous intéresse : émetteur ? récepteur ? transmetteur ? relais poétique et/ou politique ?

Nous avançons une hypothèse polysémique : nous sommes des corps sonores. C’est en cette qualité que les élèves interrogent les conditions d'apparition et de propagation du son. Leurs propositions explorent le fait sonore sous plusieurs angles - psycho-acoustique, social ou spéculatif - dans un large spectre de pratiques : de l'installation à la performance, du documentaire à la fiction, en passant par des formes hybrides et intermédia.

Ce projet est soutenu par Transcultures, Centre des cultures numériques et sonores et par les Pépinières européennes de création.
Coordination : Julien Poidevin et Silvain Vanot.

 

Anciens Abattoirs
Rue de la Trouille, 17
7000 Mons

Accessible du mardi au dimanche de 12h à 18h

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RÉEL/IRRÉEL

Publié le 30 Janvier 2020 par Anaïs BERNARD dans exposit

RÉEL/IRRÉEL

VERNISSAGE EXPOSITION RÉEL/IRRÉEL
Vendredi 31 janvier 2020 de 19h-22h.

Le collectif 48+ des étudiant.e.s de l'ENS Louis-Lumière, vous invite à découvrir sa nouvelle exposition Réel/Irréel

Conçue comme une balade visuelle et sonore dans les couloirs de la Maison des Ensembles, l’exposition déploie les différentes possibilités de questionner la frontière entre le réel et l'irréel.

Le réel et l'irréel semblent être deux acceptions du monde antinomiques. Lorsque l'une désigne ce qui est en fait et n'est pas produit de la pensée, l'autre indique au contraire ce qui parait venir d'ailleurs, se situer ou se dérouler dans un autre monde. Pourtant, en ville, dans l'appréhension que chacun.e a de son corps, ou encore au sein des croyances portées par certaines communautés, les deux semblent paradoxalement co-exister. 
Ce que je vois de réel dans la manière que l'autre a de se mouvoir face à moi n'est-ce pas déjà ce que je projette de moi? Les sensations ressenties lors d'une expérience ont-elles une existence en dehors de moi ou n'existent t-elles que par moi? Ce que la technologie peut créer d'irréel avec la 3D ou la réalité virtuelle, est-ce moins réel que ce que j'identifie tel quel dans mon quotidien?

Les divers travaux visuels et sonores, portés par les étudiant.e.s de l'ENS Louis-Lumière en Son et en Photographie, dévoilent ainsi la multiplicité des instants, lieux ou encore concepts, où la frontière entre ces deux entités devient poreuse et d'où il n'est plus possible de déterminer ce qui est de l’un ou de l’autre. 


Avec le soutien de Hahnemühle France.

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Le collectif 48 Volt, étudiant.e.s de la spécialité son, sera présent lors le soir du vernissage pour enchanter vos oreilles. 
 
Afin de garder en mémoire cette soirée, un photobooth en partenariat avec Canon France attend vos plus beaux sourires.


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Informations Pratiques

☛ Accès libre 

☛ Maison des ensemble 
3-5 Rue D'Aligre, 75012 Paris

☛ Exposition du 31.01 au 24.02.2020.
Du lundi au vendredi de 10h à 23h.
Le samedi de 10h à 19h.

☛ Transports
Ⓜ Ledru-Rollin, Gare de Lyon 
Ⓑ Bus 61, Bus 86.
Ⓥ Vélib : 89 ter rue de Charenton 
         15 bis rue Hector Malot 

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Le collectif 48+ rassemble les 48 étudiants en photographie de l’École nationale supérieure Louis-Lumière autour d’événements artistiques et culturels traitant du monde de l'image.

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Je suis mon corps, je suis ma mémoire

Publié le 23 Janvier 2020 par Anaïs BERNARD dans exposit

Je suis mon corps, je suis ma mémoire

Exposition collective par Action Hybride et ses invité.e.s.

Vernissage le jeudi 30 janvier 19h-23h

Notre corps a une mémoire: il garde en lui les souvenirs enfouis de nos souffrances d’enfants, de fœtus, et même parfois de celles de nos parents et de nos ancêtres. Imprimés dans les muscles, les os et jusque dans la chair; ces douleurs résonnent dans notre corps et se réveillent au fil des événements de la vie. 
La mémoire du corps, c’est partir sur la trace de ces souvenirs profonds que notre esprit a oubliés, mais dont notre organisme se souvient. Le corps est traversé par la mémoire qui laisse ses traces inscrites dans la chair. L’expérience de la corporalité - comme de la mémoire: je suis mon corps, au même titre que je suis ma mémoire. Je suis inséré dans le monde corporellement, et mon expérience du monde me parvient à travers mon corps. Mais non seulement mon corps absorbe de l’information sur le monde, il est, par rapport à mon œil, un objet - ma propriété autant que mon être. 

Avoir conscience de son corps, c’est reconnaître, comme le dit Georges Bataille, que nous sommes des êtres discontinus; seulement nous ressentons tous le même vertige devant cet abîme qui nous sépare et que nulle communication ne pourra supprimer. 
La mémoire du corps se laisse bien plus difficilement oublier que la mémoire mentale. Le corps reste fidèle à son passé, l’intégrant et l’exprimant dans ses gestes apparemment les plus spontanés. Il suffit de penser à quel point le corps refuse de désavouer ses propres circonstances primitives, intégrant obstinément dans ses accents, ses rythmes et ses postures les signes d’appartenance à un temps et un espace spécifiques. 
C’est par cette mémoire incorporée, que le corps individuel intègre le corps social. Car dès son plus jeune âge, le corps se fait “ civiliser “ : on lui apprend à interagir, selon les normes d’une culture, d’une nation, d’une religion particulières. Ce qui est appris par le corps n’est pas quelque chose que l’on a, que l’on peut représenter devant soi, mais quelque chose que l’on est. 

La mémoire du corps est ce qui demeure dans l’homme lorsqu’il a tout oublié. 
La mémoire recommence par une cicatrice, par un corps souffrant, remémorant, malade, fragile; un corps qui est l’interstice qui relie et sépare de tout. 

Nos ordinateurs comportent tous une touche “efface”, dont la simple présence vient souligner la fragilité de la mémoire. Mais y a-t-il un mode de mémoire qui résiste à l’effacement ? Une mémoire indélébile et pour ainsi dire incurable ? 

L’art seul, peut-être, est à même de fournir une réponse palpable à ces questions. Car si le corps est partout représenté dans l’imagerie contemporaine, et s’il constitue, au même titre que le mémoire, un matériau de base pour de nombreux artistes 
contemporains, le corps ne montre pas sa mémoire : il l’agit puisqu’il l’incarne. Et dans la mesure où elle n’emmagasine aucune image ou représentation, la mémoire du corps ne peut s’”effacer” que par la destruction du corps lui-même. 
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ARTISTES EXPOSÉ.E.S:

Collectif ACTION HYBRIDE: 
Fur Aphrodite
Maria Clark
Loredana Denicola
Louise A. Depaume 
Dumont Louise
Francesca Sand
Vanda Spengler
Elisabette Zelaya

ArtiStes invité.e.s:
Larysa BAUGE 
Jean Francois BOURON
Æ (Julien BOUISSOU)
EX  FORMATION - Sophie SCHEIFELE - Olivier SCHLUND 
Kate MACNEIL 
Hortense GAUTHIER 
Catherine GEOFFRAY
Fanny GOSSE
Florence GUILLEMOT
Manon KA
Emmanuel LACOSTE
Natacha NIKOULINE
Karine RAPINAT
Axelle REMEAUD 
Hope MOKDED
Sandra STANIONYTE
Gwen SAMPE
Julia Rose SUTHERLAND 
Dance Baejjahn company 
Segolene VALVERANE
Tara VATANTOUR 
Olivia MIYAKE


PROGRAMME :
La galerie ouvre tous les jours à 13h.

Jeudi 30 janvier 
Vernissage 
20h Memoria corporis II, performance d'Emmanuel  Lacoste ,25 minutes. 
21h Boundaries performance de Gwen Sampe'
22h Obedience, performance de Kate MacNeil 25 minutes. 

Samedi 1 février 
21h performance "Pain and Release", de Julia Rose Sutherland, 15 minutes 
21h40 Invasive Trauma
performance de Tara Vatantour 35 minutes  

Dimanche 2 février 14h30-16h30
"IL est possible d'oublier", poses performées de Maria Clark (corps, bande son et technique mixte). 
Emmenez votre matériel et venez dessiner d'après modèle vivant (poses courtes).

Jeudi  6 février 
20h30 D-bloq danse de Baejjahn dance company 

Vendredi 7 février 
20h30 « Rasur - Haarlos »
Une soumission éthique
performance Ex  Formation, 2h 
(Sophie Scheifele et Olivier Schlund )

Samedi 8 février 
Finissage
20h30 Singing belt ritual performance de Larysa Bauge, 
30 minutes.
21h30 Hortense Gauthier, 30 minutes 
22h15 Keep Your Head Up performance de 
Sandra STANIONYTE
35 minutes 

Dimanche 9 février 
14h booty therapy avec Maimouna Coulibaly
workshops
 

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Installations art numérique « Pyéra » et « Koro » Damien Traversaz

Publié le 22 Janvier 2020 par Anaïs BERNARD dans exposit

Installations art numérique « Pyéra » et « Koro » Damien Traversaz

Installations art numérique « Pyéra » et « Koro » Damien Traversaz
  
Samedi 1 février : 14h > 19h
Dimanche 2 février : 10h > 12h – 14h > 17h
entrée libre – tout public – installations interactives

vernissage mercredi 29 janvier 2020 – 18h30

PYERA
(pierre en patois savoyard)
Pyéra est une installation acoustique interactive.
C’est l’aboutissement de 3 années passées à récolter dans les terres familiales plus de 250 ardoises qui « sonnent », à les classer par notes et qualité de résonance. Ce travail de lutherie a permis la création d’un instrument à 12 notes, d’une belle diversité de timbre. Les pierres ont l’accordage que la nature leur a donné, sans aucune retouche. Disposées en cercle, leur son se spatialise naturellement dans l’espace.

Pyéra s’inspire des tapets savoyards, ces ardoises accrochées aux arbres fruitiers qu’un petit caillou vient frapper au gré du vent. Le contact avec deux pierres de cuivre natif, le lien peau à peau entre les participants permettent de jouer l’instrument. Les pierres ressemblent aux personnes de cette région, têtues mais très attachantes. La musique passe de mélodies épurées à des rythmes effrénés de breakbeat, et s’inspire du comportement aléatoire des tapets traditionnels quand personne ne joue.
La création est tout public, de 1 à 80 participants. C’est une invitation à faire ensemble et à y trouver du plaisir, sans prétention.

KORO
KORO, cœur en langue Espéranto, est un voyage intérieur pour deux personnes, un regard imaginaire sur les énergies qui nous composent. Cette création utilise les battements de cœur et le contact entre humains pour générer en temps réel un univers poétique, visuel et sonore. C’est une expression non consciente, un regard impartial sur ce que nous sommes.
Ici, pas de capteurs numériques. Un stéthoscope est disposé sur une petite table. L’utilisateur s’en saisit. En le posant sur son cou, il cherche le son des battements. Le cœur bat la mesure. De ces pulsations naît la musique, en harmonie rythmique avec le corps.

On entend le son de son cœur. Les notes de musique sont créées par les pulsations, le tempo est défini par ce métronome humain. La musique se compose en temps réel. D’une approche contemporaine, elle fait la part belle aux sonorités acoustiques (piano, violoncelle, violon alto, marimba…). Avec
plus de quatre mille combinaisons possibles, la composition est à chaque fois unique. Chacun(e) développe un univers sonore qui lui est propre. L’écoute se réalise au casque audio. Les instruments se déplacent dans l’espace sonore, augmentant l’immersion ressentie. Un visuel poétique de cette vie intérieure
En mouvement perpétuel, la création visuelle se compose en temps réel. Son évolution dépend de la fréquence des battements et de la musique : chaque instrument génère ses propres particules, de formes et couleurs différentes.
L’espace autour de la création est illuminé par une ampoule qui marque délicatement les impulsions du cœur.
Le lien humain au centre de la création Le contact peau à peau interagit avec l’installation : Le toucher corrèle avec l’ouïe et la vue. Un lien invisible et intime se crée entre les deux participants, la peinture et la musique se transforment par le mélange des couleurs et l’évolution de l’instrumentarium.

 

Ferme de Bressieux
297, route de la Ferme
73000 Bassens

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Dancing Machines

Publié le 21 Janvier 2020 par Anaïs BERNARD dans exposit

Dancing Machines

Avec les œuvres de Emmanuelle Antille, Hans Bellmer, Anna et Bernhard Blume, Robert Breer, Gabrielle Conilh de Beyssac, n + n Corsino, Justine Emard, Christelle Familiari, Esther Ferrer, Daniel Firman, William Forsythe, La Ribot, Les frères Lumière, Agnès Geoffray, Laurent Goldring, Jürgen Klauke, Micha Laury, Senga Nengudi, Tony Oursler, Gilles Paté et Stéphane Argillet, Markus Raetz, Oskar Schlemmer, Paul Mpagi Sepuya, Veit Stratmann, Erwin Wurm.

L’image première et fondatrice est celle de notre propre reflet. C’est elle qui permet la prise de conscience de soi, de notre altérité et qui induit notre relation à l’Autre. Les représentations que nous avons de nous-même sont donc le fruit d’une négociation avec le monde qui nous entoure, avec le corps des autres, avec l’image que nous avons des autres.

Dans le domaine artistique, la représentation du corps est le reflet de nos conceptions religieuses et philosophiques successives. Notre histoire de l’art et de la danse fait état de leur évolution comme des grands bouleversements sociétaux et idéologiques que nous traversons. Avec les horreurs du XXe siècle, les guerres et les génocides – qui se perpétuent encore aujourd’hui – les représentations du corps ont balayé les codes traditionnels, prenant acte d’un effondrement de l’humanisme.

Ainsi, après les corps défigurés, tourmentés, déchirés, désarticulés, fragmentés d’Edvard Munch, Pablo Picasso, Jean Fautrier, Alberto Giacometti ou Francis Bacon, pour ne citer que ceux-là, est venu celui de l’art posthumain, intrinsèquement lié aux progrès de la génétique, de la chirurgie esthétique et des biotechnologies.
Parallèlement, l’histoire de la danse au XXe siècle témoigne d’une identique remise en question des codes académiques pour expérimenter le champ des possibles du corps et s’acheminer vers plus d’expressivité et de liberté. Au gré de la complexification de ses partitions, la danse s’est rapidement intéressée à l’étude des potentialités internes du corps (de L’Homme de Vitruve de Léonard de Vinci à la Kinésphère du danseur, chorégraphe et théoricien de la danse Rudolf Laban), pour tenter d’en dépasser les contraintes.

Partant du constat qu’avec les happenings et performances, les artistes font de leur propre corps une oeuvre d’art, tout en élargissant leur discipline au champ de l’art vivant sans jamais s’y fondre, et que les chorégraphes empruntent au champ de l’art contemporain, l’exposition Dancing Machines interroge la façon dont ces disciplines dialoguent et celle dont les artistes et les chorégraphes représentent et montrent le corps aujourd’hui, sous l’angle de ses limites et contraintes internes.

Au sein de cette exposition, qui rassemble des œuvres plastiques ou performatives d’artistes visuels et de chorégraphes, trois problématiques sont ainsi abordées : le corps-rotule, le corps-objet et le corps technologique.

L’exposition, largement participative, invite le public à manipuler, expérimenter, mettre en jeu son propre corps. Tour à tour promeneur ou acteur, abandonné ou rêveur, seul ou en groupe, le visiteur éprouve physiquement les œuvres et s’engage dans une relation presque intime avec l’exposition.

> Le 1er février 2020, Vernissage
"Cesser d’être un 2020"
Laurent Goldring
Entre performance et dispositif chorégraphique, la pièce s’articule autour d’un cube sculptural conçu in situ par Laurent Goldring, autour du corps de la danseuse Nina Harper. Pendant l’exposition l’oeuvre est animée par un dispositif lumineux et sert de cadre à des spectacles-performances.

> 18h30 (durée : 30 mn)
"Intime et personnel"
Esther Ferrer
Le protocole de cette performance se révèle, comme souvent chez Esther Ferrer, extrêmement simple, généreux et librement interprétable. Il s’agit de mesurer un corps à l’aide d’un mètre ruban, en indiquant les endroits mesurés avec un chiffre, un point ou une note.

> 18 h 30 (durée : 50 mn)
"La Bête"
Wagner Schwartz
Pour ce solo interactif et participatif, Wagner Schwartz réactive la figure du Bicho (en français, la bête), sculpture en métal et modulable que l’artiste brésilienne Lygia Clark a déclinée en série dans les années 60.

 

02/02/2020 - 26/04/2020
Horaires: 
14h - 18h du mercredi au vendredi / 14h - 19h samedi et dimanche
Vernissage: 
Samedi 1er février, 18h30

 

Frac Franche-Comté, Cité des arts, 2 passage des arts, 25000 Besançon
03 81 87 87 40

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Jusqu'ici tout va bien ? - 2ème partie

Publié le 20 Janvier 2020 par Anaïs BERNARD dans exposit

Jusqu'ici tout va bien ? - 2ème partie

Exposition Jusqu'ici tout va bien?
Archéologies d'un monde numérique
jusqu'au 09.02.2020

dans le cadre de la Biennale des arts numériques Némo
de la Région Île-de-France

Êtres du futur, post-humains, les visiteurs viennent découvrir un musée abandonné depuis l’an 2019, après la disparition du genre humain… Salle après salle, ils découvrent une exposition d'art contemporain numérique et de robotique dans laquelle les oeuvres ont continué de fonctionner en totale autonomie, sans leurs créateurs ni leur public initial. Paradoxalement, cette exposition avait été programmée à un âge où les humains s’inquiétaient, justement, de leur possible disparition, de leur remplacement plausible par les machines et les I.A. Dès lors, ce qui était une exposition spéculative, interrogeant des futurs plus ou moins désirables, est devenue une exposition d’archéologie sur 2019.

codirection artistique : Gilles Alvarez et José-Manuel Gonçalvès

 

Ouverture de la 2e partie, vendredi 13 décembre à 19h

Deux mois après le début de l’exposition, découvrez huit nouvelles œuvres dans un espace dédié à la vidéo et à la réalité virtuelle. Prenez le temps de visiter en VR le Seed Vault du Grand Nord, d’assister au procès d’une intelligence artificielle et soyez surpris par de très étonnantes vidéos !
 

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