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Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

Puissances esthétiques du virtuel : dispositif, forme, pensée.

Publié le 18 Octobre 2017 par Anaïs BERNARD dans appel a communications, Appel à communications

Puissances esthétiques du virtuel : dispositif, forme, pensée.

Colloque International, Université Paris-3 Sorbonne Nouvelle, IRCAV
Du 28 au 30 mars 2018 (INHA, Paris)
Date limite d’envoi des propositions : vendredi 10 novembre 2017
English version below
 
Qu’est-ce que le virtuel et qu’est-ce que l’esthétique du virtuel, au-delà même de leur manifestation à travers l’innovation technologique et de leur incarnation par le biais des nouveaux médias ? Quelle est leur généalogie et quelle est cette pensée du réel et de l’art qui s’incarne au juste avec les avancées technologiques, quels sont leurs enjeux aussi bien esthétiques, qu’éthiques, politiques, médiatiques et plus profondément philosophiques ?
L’intégration massive des dispositifs virtuels dans tous les domaines de la société ou le « mouvement général de virtualisation » (Pierre Lévy) affecte non seulement son fonctionnement mais aussi la pensée même de son organisation, reconfigure les rapports entre les médias et la politique (post-truth politics), entre les procédés de création et ceux de communication, réinvente l’idée même de l’enseignement et de la transmission du savoir (« l’intelligence inventive se mesure selon la distance au savoir », Michel Serres, Petite poucette) et influe directement sur le domaine de l’industrie et de l’esthétique cinématographique et celui des arts de façon plus générale. Si toute rupture dans la manière de faire de l’art nécessite une rupture dans la manière de le penser (Jacques Rancière, Malaise dans l’esthétique), pourrait-on alors essayer de concevoir l’impact du virtuel avec sa juste part de virtualité, en définissant le double mouvement d’interdépendance entre la technologie et le concept même en tant qu’idée philosophique forte : une pensée à l’origine de la technique, une technique au service de l’établissement et de la mutation de la pensée ?
Il semble donc nécessaire de définir et d’historiciser aujourd’hui cette notion esthétique complexe qui s’étend au-delà ou en-deçà de son attachement direct aux nouvelles technologies. Le but de ce colloque est de mieux cerner le concept de virtuel, notion très riche et pour cette raison encore très incertaine, afin de tracer une cartographie conceptuelle de ses problématiques philosophiques et théoriques pour mieux s’orienter dans l’esthétique, les technologies et les arts contemporains.
Le premier axe de réflexion concerne donc la question de l’origine philosophique du virtuel. La notion de virtuel, qui dérive du latin virtus, la vertu et la force, est originellement associé en philosophie au terme de puissance. La tradition classique se base sur la conception du terme Dynamis d’après Aristote, qui désigne toute forme de pouvoir, de force. Telle puissance, passive (pathètikè) ou active (poiètikè) est toujours liée à l’acte (energeia), le passage d’un état potentiel à un état actuel. La puissance est du côté de la matière, tandis que l’acte se réalise dans la forme - l’essence qui précède la puissance, l’idée de forme étant déjà inscrite dans cette dernière (doctrine du « premier moteur immobile », origine comme acte pur). Deleuze, et avant lui Bergson, renverse la position classique et remplace "puissance" par "virtuel", en proposant la double opposition célèbre : « si le réel s’oppose au possible, le virtuel, quant à lui, s’oppose à l’actuel » (Différence et Répétition). Deleuze dote ainsi le virtuel « de pleine réalité, en tant que virtuel » et propose de considérer tout objet comme ayant « une de ces parties dans le virtuel », qui loin d’être indéterminé constituerait plutôt une dimension objective à l’origine du procédé d’actualisation. Plus récemment, Pierre Lévy oriente la réflexion sur la définition du mouvement concomitant, celui de virtualisation et le définit en tant que problématisation c’est-à-dire qu’« au lieu de se définir par son actualité (une "solution"), l’entité trouve désormais sa consistance essentielle dans un champ problématique. » (Pierre Lévy, Sur les chemins du virtuel) Le virtuel est donc tour à tour puissance, pleine réalité, problématisation. Ainsi nous voudrions retracer une généalogie du concept de virtuel à travers la définition des problématiques philosophiques qui le composent et auxquelles il se rapporte.
Le deuxième axe propose de réfléchir sur la définition de l’esthétique du virtuel de manière générale et sur l’esthétique virtuelle cinématographique de manière plus particulière. Trois questions esthétiques majeures attirent notre attention : le thème de la fiction, la préexistence du virtuel dans le cinéma argentique (et, de manière plus large, dans les arts plastiques) et la nécessité d’une meilleure définition des formes filmiques contemporaines ainsi que de formulation d’un nouveau vocabulaire cinématographique lié au développement des nouvelles technologies.
            La question de la fiction se pose comme un des vecteurs principaux de virtualisation. De quelle manière les dispositifs virtuels, en tant que moyens de productivité autonome, redéfinissent le concept de fiction au niveau esthétique ? Comment la fiction audiovisuelle de nos jours manifeste une ouverture d’espaces de liberté encore inexplorés par le récit traditionnel?
            La généalogie de l’esthétique du virtuel se pose aussi dans le cinéma argentique ou, de manière plus large, dans l’art objectal. Suite à des travaux de Lev Manovich, par exemple, qui considère Vertov comme « un important cinéaste de bases de données », mais aussi à partir de réflexions plus abstraites autour de la définition même de l’image cinématographique, nous aimerions réfléchir sur les prémices des manifestations techniques, plastiques et conceptuelles du virtuel au cinéma avant même l’apparition des nouvelles technologies.
            Enfin, on observe aujourd’hui l’insuffisance du vocabulaire d’analyse filmique, l’extrême malléabilité de l’image modifiant la notion même du plan, refusant son autorité en tant qu’unité fondamentale du cinéma. Peut-on encore évoquer les termes de « travelling », de « point de vue », de « plan-séquence » en rapport aux images générées par l’ordinateur ? Quelle est l’instance énonciatrice de ces images ? Quel type de définitions pour de nouvelles formes filmiques virtuelles ou les formes qui leur sont apparentées ?
Le troisième axe concerne plus directement les dispositifs virtuels de production, de diffusion et de conservation, cette dernière constituant une des préoccupations actuelles d'une importance primordiale tant du côté institutionnel qu'artistique, tandis que la toute récente polémique créée au Festival de Cannes autour du film Okja de Bong Joon-ho financé par la plate-forme américaine de vidéo à la demande Netflix, pose directement la question de la réorganisation de la filière cinématographique dans son ensemble et confirme la nécessité de revoir la définition du dispositif cinématographique (Gaudreault, Marion, Soulez), de l’industrie cinématographique et de son économie. Quels sont donc les enjeux aussi bien esthétiques, éthiques que politiques d’une nouvelle économie virtuelle ?
 
Ce travail de réflexion commune sera finalisé par une publication des actes du colloque.
Les propositions de communication en français ou en anglais (de 500 à 800 mots maximum) sont à envoyer à l’adresse suivante colloquevirtuel@gmail.com et doivent s’inscrire dans une des catégories théoriques proposées, sans pour autant être tenues de respecter les sous-catégories, présentées à titre indicatif. Merci de bien vouloir indiquer la catégorie choisie ainsi que de nous faire parvenir un bref cv de 10 lignes.

Date limite: le 10 novembre 2017.


Catégories de réflexion du colloque :
I.      Histoire, archéologie et politique du concept de virtuel.
-        Proposition d’historisation et de définition du concept de virtuel en philosophie depuis ses origines, recherche des concepts apparentés qui contribuent à sa constitution et à sa diffusion.
-        Retour sur la notion de virtuel à partir de la réflexion de la philosophie contemporaine (Kierkegaard, Bergson, Bloch, Deleuze, Serres, Lévy, Souriau, Simondon, Châtelet, etc.)
II.   Vers une esthétique du virtuel.
-        Théories et analyse de la dimension esthétique du virtuel.
-        Problèmes du vocabulaire esthétique du virtuel (qu’est-ce qu’une forme virtuelle, etc.)
-        Définition de l’art virtuel, question de la perméabilité des frontières (réalité virtuelle et augmentée, créations numériques, GIF, site internet évolutif Gorgomancy de Chris Marker, cinéma 4 D, etc.)
-        Virtualité de la fiction dans les médias et les arts. Le concept de post-vérité.
III.  La virtualisation des formes filmiques. Esthétique du virtuel au cinéma.
-        Histoire esthétique et technique de l’évolution du virtuel au cinéma (cinéma virtuel, motion capture) versus esthétique du virtuel (présence du virtuel dans le cinéma argentique).
-        Redéfinition des formes filmiques contemporaines à partir de la notion et des innovations techniques et conceptuelles du virtuel.
-        Evolution technique et son influence sur l’esthétique du film. 
-        Repenser le vocabulaire de l’analyse filmique à l’aune du virtuel : problèmes de vocabulaire (notions de plan, de plan-séquence, de montage, de mixage d’images, de l’instance qui « filme » ou génère des images, etc.)
IV.    La virtualisation de l’objet film, de son dispositif et de l’institution cinématographique.
1.     Théories d’éclatement des dispositifs, problèmes d’exploitation et de diffusion.
-        « Cinéma éclaté » comme virtualisation du dispositif.
-        Recherche de la définition-limite pour penser la distance entre le dispositif « d’accueil » et celui faisant partie intégrante de l’œuvre.
-        Recherche autour des problèmes éthiques que pose le procédé de virtualisation de l’objet film et de la filière cinématographique.
2.     Problèmes de conservation.
-        Déterminer les enjeux et les problèmes liés à la conservation des archives cinématographiques et audiovisuelles numériques (INA, La Cinémathèque Française, Centre Pompidou, BnF, etc.) et des œuvres numériques.
 
Bibliographie indicative, non exhaustive.  
Aristote, Métaphysique, présentation et traduction par Marie-Paul Duminil et Annick Jaulin, Paris, Flammarion, 2008.
Henri Bergson, La Pensée et le mouvant, Paris, PUF, coll. « Quadrige », 2005 (1934).         
Etienne Souriau, Les différents modes d’existence, Paris, PUF, coll. « MétaphysiqueS », 2009 (1943).
Gilles Deleuze, Différence et répétition, Paris, PUF, coll. « Épiméthée », Paris, 2003 (1968).
Michel Serres, Atlas, Paris, Julliard, 1994.
Pierre Lévy, Qu’est-ce que le virtuel ?, Paris, La Découverte, 1995.
Lev Manovich, Le langage des nouveaux médias, Dijon, Les Presses du réel, 2010 (2001).
David Rodowick, The Virtual life of Film, Harvard University Press, Cambridge, MA: Harvard University Press, 2007.
Angel Quintana, Virtuel?, à l'ère du numérique, le cinéma est toujours le plus réaliste des arts, Paris, Cahiers du cinéma, 2008.
André Gaudreault et Philippe Marion, La Fin du cinéma ? Un média en crise à l’ère du numérique, Paris, Armand Colin, 2013.
Jacques Aumont, Limites de la fiction, Considérations actuelles sur l’état du cinéma, Paris, Bayard, 2014.
Notices « Virtuel » de Aurélie Ledoux, et « Fiction » de Serge Chauvin, dans le Dictionnaire de la pensée du cinéma, Antoine de Baecque, Philippe Chevallier (dir.), PUF, 2012.
 
Comité scientifique :
Jacques Aumont
Jean-Michel Durafour
Antoine Gaudin
Olga Kobryn
Massimo Olivero
Guillaume Soulez
Angel Quintana
 

Avec le soutien de :
IRCAV (Institut de Recherche sur le Cinéma et l’Audiovisuel), Université Sorbonne Nouvelle - Paris III 
Call for papers
 
International Conference, Université Paris-3 Sorbonne Nouvelle, IRCAV
28-30 March 2018 (INHA, Paris)

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BAM Festival #4

Publié le 18 Octobre 2017 par Anaïs BERNARD dans festivals

BAM Festival #4

Le BAM a pour ambition de rendre les nouvelles technologies accessibles à tous. Actif depuis 2014, il s’est donné pour mission le développement, la production, et la diffusion des arts numériques à Liège. Entre des expositions inédites, des performances innovantes, des workshops à la pointe, le BAM propose une vision tangible totalement gratuite de l’actualité des arts numériques à travers le monde.
BE THERE !

Nous sommes heureux de vous inviter à la 4ème édition du Festival BAM qui se tiendra le week-end du 20-21 octobre à Liège. 

Une exposition originale, des performances innovantes à des ateliers de pointe, le Manège de la Caserne Fonck se transforme en plateforme d'explorations visuelles et d'expériences sonores avec des projets audacieux d'artistes de l'art / culture numérique contemporain. 

Et parce que notre vif souhait est de diffuser les arts numériques dans la ville et de rendre les nouvelles technologies accessibles à tous, il y a un accès total et gratuit pendant tout le festival! 

EXPOSITION

• Cinzia Campolese (CA) - Série Spéculaire_Focal Point • Olivier Ratsi (FR) - Perspicere • Benjamin Muzzin (CH) - Full Turn • Barthélemy Antoine-Loeff & Antoine Meissonnier (FR) - VAUS • Camille Scherrer (CH) - Dans les bois • Stéphane Francq (BE) ◢ A / V SPECTACLES • Michela Pelusio (IT) et Glenn Vervliet (BE) - SpaceTime Helix • Gauthier Keyaerts (BE) - Fragments • Stroon et Stix (SK) • Patrik Lechner (AT) nouvelle création • Hoaxident (EU) nouvelle création • AUTRES • Démonstration vidéo mapping • Pancake Bo

 

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Mondes (im)possibles

Publié le 17 Octobre 2017 par Anaïs BERNARD dans appel a communications, Appel à communications

Mondes (im)possibles

Appel à contribution: Mondes (im)possibles


Revue de Philologie et de Communication interculturelle
ISSN 2558-8478
ISSN-L 2558-8478
Sortie prévue décembre 2017
Numéro coordonné par Adela Livia Catana et Daniela Mirea


La Revue de Philologie et de Communication interculturelle lance un appel à contribution pour son 3eme numéro intitulé  Mondes (im)possibles. Le comité de rédaction  invite tous les chercheurs intéressés par le sujet à envoyer leurs propositions aux responsables de ce numéro à paraître au mois de décembre 2017.  Plusieurs axes de recherche sont envisagés :
- Fictions et mondes possibles
- Utopies, dystopies, eutopies
- Mondes contrefactuels
- Mondes parallèles
- Sémantique des mondes possibles
- Existant et non-existant
- Le statut ontologique du non–existant
- Rêve et réalité
- Les contes de fées
- Science-fiction et fantasy...


Ces axes ne sont pas exclusifs, toutes les contributions traitant le sujet proposé seront bienvenues.
La rubrique Varia publie des articles hors-thème dans le domaine des Lettres, de la Communication interculturelle, de la Didactique des Langues.  Les approches interdisciplinaires sont encouragées.
 
Modalités de soumission:
Les contributions, inédites et rédigées en français, anglais et roumain, sont à envoyer conjointement avant le 1er novembre  2017, accompagnées d’une brève notice bio-bibliographique et du laboratoire d’affiliation de l’auteur (e) à :
Adela Catana, adela.catana@yahoo.com
Daniela Mirea, daniela_mirea@yahoo.com


Le résumé de l’article sera rédigé en anglais et sera accompagné de cinq mots-clefs.
Les articles feront l’objet d’une évaluation à double insu par des pairs.
Les auteurs sont censés suivre le protocole de rédaction consultable à l’adresse :
www.llcs.journal.mta.ro


RESPONSABLE : Academie Technique Militaire
URL DE RÉFÉRENCEhttp://www.llcs.journal.mta.ro
ADRESSEBucarest

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Les Bords de la fiction

Publié le 16 Octobre 2017 par Anaïs BERNARD dans ouvrage, Ouvrage

Les Bords de la fiction

On le sait depuis Aristote : ce qui distingue la fiction de l’expérience ordinaire, ce n’est pas un défaut de réalité mais un surcroît de rationalité. Elle dédaigne en effet l’ordinaire des choses qui arrivent les unes après les autres pour montrer comment l’inattendu advient, le bonheur se transforme en malheur et l’ignorance en savoir.
Cette rationalité fictionnelle a subi à l’âge moderne un destin contradictoire. La science sociale a étendu à l’ensemble des rapports humains le modèle d’enchaînement causal qu’elle réservait aux actions d’êtres choisis. La littérature, à l’inverse, l’a remis en cause pour se mettre au rythme du quotidien quelconque et des existences ordinaires et s’installer sur le bord extrême qui sépare ce qu’il y a de ce qui arrive.
Dans les fictions avouées de la littérature comme dans les fictions inavouées de la politique, de la science sociale ou du journalisme, il s’agit toujours de construire les formes perceptibles et pensables d’un monde commun. De Stendhal à João Guimarães Rosa ou de Marx à Sebald, en passant par Balzac, Poe, Maupassant, Proust, Rilke, Conrad, Auerbach, Faulkner et quelques autres, ce livre explore ces constructions au bord du rien et du tout.
En un temps où la médiocre fiction nommée « information » prétend saturer le champ de l’actuel avec ses feuilletons éculés de petits arrivistes à l’assaut du pouvoir sur fond de récits immémoriaux d’atrocités lointaines, une telle recherche peut contribuer à élargir l’horizon des regards et des pensées sur ce qu’on appelle un monde et sur les manières de l’habiter.

 

Jacques Rancière, 2017, Les Bords de la fiction, Le Seuil: coll. "La Librairie du XXIe siècle", 208 pages, 21.00 euros.

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Token, quand la sécurité rencontre la commodité

Publié le 15 Octobre 2017 par Anaïs BERNARD dans technologie

Token, quand la sécurité rencontre la commodité

Alors que le sans contact se démocratise pour de nombreuses applications, la Token Smart Ring est dans l'air du temps. Cette bague biométrique intelligente est capable de remplacer vos clés, vos mots de passe, vos cartes de crédits, vos cartes de transport, vos cartes d'accès... Bref toutes vos informations d'identification sont stockées sur un élément sécurisé certifié EAL5+ pour assurer leur sécurité. Pour garantir votre sécurité cette bague qui existe en 7 tailles est équipée d'un détecteur d'empreintes digitales et d'un capteur optique. Un accessoire de style de vie personnalisé qui permet d'effectuer des transactions sans contact. Une utilisation simple dans notre monde hypermoderne.

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Appel à contribution: BRAIN and BODY, IT IS TIME TO WORK TOGETHER

Publié le 14 Octobre 2017 par Anaïs BERNARD dans appel a communications, Appel à communications

Appel à contribution:  BRAIN and BODY, IT IS TIME TO WORK TOGETHER

La représentation du corps a toujours été intimement liée au monde de l’art. Soumis aux canons de beauté, à l’esthétique, à l’harmonie et aux idéaux, le corps est sans cesse réinterrogé. Avec l’arrivé de la modernité, l’apparition de nouvelles caractéristiques font leur apparition proposant des œuvres polémiques et subversives. L’idée du Beau se voit remis en cause et avec lui la vraisemblance et la notion des proportions. Dès lors, la représentation du corps se voit disloquée, morcelée, géométrisée, défigurée, stylisée, s’affranchissant même de la représentation elle-même. Aujourd’hui, le corps est présence, telle une trace tangible du corps de l’artiste à l’œuvre, du corps du modèle à l’œuvre, du corps du public à l’œuvre. Cette présence est mise en écho à l’interface articulant, dans la tradition cartésienne, le divin et le matériel, l’esprit et le corps : le cerveau. Le cerveau humain stocke, apprend, comprend, traduit, métabolise, il en est arrivé au stade où il est devenu son propre sujet d’étude. Le cerveau, producteur de pensée, d’affects et de tendances, est devenu objet d’étude, qui pense à être modifier, voir augmenté, de la même manière que l’ensemble du corps. Aujourd’hui, le cerveau commence à nous livrer les secrets de son fonctionnement. Ses découvertes viennent modifier notre faculté de connaître et nos croyances. 
Le cerveau et le corps sont encore trop souvent abordés de manière dualiste. Pourtant comprendre l’intimité de cette relation corps-cerveau et les interactions complexes c'est percevoir l'individu dans sa globalité, en avoir une vision holistique. Les progrès effectués dans la recherche fondamentale et clinique ont permis de mettre en évidence ces relations étroites. L'art n'est pas en reste, mais ses réflexions, ses visions, ses utilisations ne se diffuse que difficilement dans le milieu scientifique. Nous sommes convaincus qu'un dialogue fructueux peut être établit sur ce thème entre art et science. C'est pourquoi nous avons décidé d'éditer une revue numérique dédiée au sujet. L’édition de cette revue se fera en parallèle du congrès BRAIN and BODY, IT IS TIME TO WORK TOGETHER.

Les axes :
-    L’immersion ;
-    Les perceptions ;
-    Les mouvements ;
-    Les émotions et les affects…

Contribution :
Nous vous invitons à contribuer à cette revue que cela soit par le biais d'articles ou de créations : 

a) Articles : 
Texte (minimum 3000 signes), photographies et/ou graphiques (300DPI, couleurs, libre de droit).
b) Créations ; 
Vous pourrez nous transmette vos créations par le voie numérique ou par le biais de copier haute qualité. Elles devront être légendées (maximum 3000 caractère espace inclus).

Calendrier :
Réception des propositions : 15 Octobre 2017 au 01 Février 2018

Comité scientifique
-    Bernard Anaïs (Université de Strasbourg)
-    Van Hove Olivier (Human Body in Motion)

Boite d’envoie
hbimmersion@gmail.com
 

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ART ET EXTÉRIORITÉ

Publié le 13 Octobre 2017 par Anaïs BERNARD dans ouvrage, Ouvrage

ART ET EXTÉRIORITÉ

Peut-on dissocier philosophie et art dans la confrontation à l'extériorité ? L'art, face à celle-ci, ne donne pas de réponses, mais pose des questions. Doit-il être sans extériorité, donc alors art pour l'art, jeu de formes ou de matières qui ne renvoie qu'à lui-même ? Les enjeux ne concernent pas tant les oeuvres mêmes que notre rapport possible à ces oeuvres, et à partir de là, à notre existence et à notre rapport à l'infini. Peut-être qu'ainsi l'art crée un monde, un cosmos, un univers ?

 

François Soulages et Gilles Picarel (dir.), 2017, Art et extériorité, Paris, L'Harmattan: Eidos série Retina, 172 pages, 18,50 euros.

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La 100e des rendez-vous du futur

Publié le 12 Octobre 2017 par Anaïs BERNARD dans evenement

La 100e des rendez-vous du futur

Soirée anniversaire !
Le 19 octobre 2017, à 19h30.


Un événement labellisé Festival Némo, biennale internationale des arts numériques, Paris / Ile-de-France produite par Arcadi.


Depuis leur lancement en 2010, « Les Rendez-vous du Futur » explorent le monde qui vient à travers des émissions interactives invitant des personnalités phares de notre époque et des acteurs du changement à venir dialoguer et partager leur vision prospective. Au total, ce sont plus de 120 heures de rencontre en ligne, quelques 500.000 vidéos regardées et une communauté qui ne cesse de grandir.

Pour son 100ème numéro, toute l’équipe des « Rendez-vous du Futur » vous propose une soirée exceptionnelle ! Plusieurs invités, spécialistes de leur domaine, viendront sur le plateau pour nous donner leur vision de l’avenir : démocratie, économie, éducation, culture, environnement, technologies...

Et parce que l’avenir se dessine aujourd’hui, des innovateurs viendront également présenter leur projet pour changer de monde de manière créative et positive.

Venez vivre la soirée au Cube et profiter d’un moment privilégié avec nos invités autour d’un verre après l’émission, ou suivez-la en direct (et en replay) sur Facebook, rendezvousdufutur.com et le site du Cube.

« Les Rendez-vous du Futur » est un projet collaboratif imaginé et co-produit
par Triple C, JD2 et Le Cube

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RHIZOMatics

Publié le 11 Octobre 2017 par Anaïs BERNARD dans exposit

 RHIZOMatics

Ballade littéraire géolocalisée (sur une proposition de textes de Belinda Cannone en collaboration avec des étudiants de Louvain-la-Neuve).

Au grès des sons, des vibrations, des mots et des images, des expériences tactiles et sensorielles, redécouvrez les rues et places de Louvain-La Neuve avec votre smartphone.

En août dernier, les étudiants-participants de l’atelier d’écriture « Ecrire pour le numérique» (encadré par l’auteure française Belinda Cannone), ont inventé des mots, des bribes de textes et de phrases, inspirés de leurs déambulations dans la ville. Ce contenu a ensuite été intégré dans une application numérique dédiée, développée par l’artiste programmeur Franck Soudan, spécialiste des nouvelles formes de territoire développées avec le numérique. Une cartographie inédite et étonnante s’est alors dégagée de leur travail commun. L’ensemble crée une balade sonore (avec, outre les textes, également une série d’ambiances sonores créées par Philippe Franck) et multisensorielle qui transforme notre perception traditionnelle de la ville. Une expérience poétique et hypermédiatique à tenter en famille, à son rythme, smartphone en main, pour découvrir Louvain-la-Neuve autrement, à la lisière de l’imaginaire.

Qu’il s’agisse de faire découvrir une ville par la captation et le rendu de son empreinte acoustique ou de livrer la pâte historique et/ou patrimoniale d’un quartier à travers l’enregistrement de témoignages d’habitants ou de lectures savantes, ce type de parcours immersifs et à la construction plus intimiste incorpore, à des degrés divers, un travail de scénarisation ainsi qu’un effort de création sonore interactive ; l’objectif étant d’enrichir le rapport sensible du spectateur à la dimension vécue d’un espace naturel ou anthropisé.


Informations

18.10.2017 > 30.06.2018
Départ Inforville
Place de l’Université 1, 1348 Ottignies-Louvain-la-Neuve
gratuit

Production

Production : Transcultures, UCL Culture en partenariat avec L’asbl Lettres en voix
Project managers Transcultures : Jacques Urbanska, Philippe Franck
Artistes : Franck Soundan, Philippe Franck avec l’aide de Jacques Urbanska
Project managers UCL : Frédéric Blondeau, Myriam Watthee, Aline Aulit
Textes : étudiants de Louvain-la-Neuve (encadré par Belinda Cannone)

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Designer la critique et la spéculation, des présents alternatifs aux futurs pluriels

Publié le 10 Octobre 2017 par Anaïs BERNARD dans conférence

Designer la critique et la spéculation, des présents alternatifs aux futurs pluriels

DESIGN FICTION CLUB
Séance #2 – Designer la critique et la spéculation, des présents alternatifs aux futurs pluriels
mardi 17 octobre 2017 à 19h


Le Design Fiction Club est le rendez-vous mensuel de la Gaîté Lyrique pour se rassembler, découvrir, penser et pratiquer le Design Fiction – cette démarche de design qui questionne notre monde en montrant comment celui-ci peut changer. Les trois premières séances constitueront les escales d'un voyage initiatique et auto-critique vers les profondeurs du Design Fiction.

Découvrir
Jusqu’en décembre, chaque séance présente un projet de design fiction et propose d’en découdre lors d’un débat ouvert à tou-te-s et portant sur les questions qu’il soulève, entre le ciné-club et le fight-club. Une discussion collective sur la démarche globale clôture chaque séance. Elle est nourrie par une série de projets phares, alternatifs ou historiques, qui font réponse au premier et questionnent les limites du genre - ensemble, nous chercherons à en délimiter les contours.

Se rassembler
Chaque séance se poursuit au bar du plateau média avec le meet-up DFC : un moment pour se rencontrer, échanger, détourner la séance ou prolonger les joutes du débat.

Penser
En 2018, à la manière d’un séminaire, une série de thèmes et d’invités nous permettra d’identifier collectivement les questions principales qui accompagnent l’établissement du rôle non-conventionnel du designer dans la société.

Pratiquer
Envie de mettre la main à la pâte, juste curieux ou désireux d’affiner vos capacités ? Un à deux ateliers seront proposés au cours de l’année.

Design Fiction Club est organisé par Max Mollon, sur une invitation de Marie Lechner et Clémence Seurat.

Invitée des séances 1, 2 et 3 : Léa Lippera

À venir :
Séance #3 – Ouvrir les champs de vision et dénicher ses propres angles morts

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