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Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

performance

Matières hybrides

Publié le 19 Avril 2018 par Anaïs BERNARD dans performance

Matières hybrides

Sortie de résidence - performance: Matières hybrides.
Alexandra Radulescu et Guillaume Tiger
jeudi 26 avril 20h30

Entre voyage et contemplation, Matières hybrides est l’aboutissement d’une recherche quasi chorégraphique, aux confins de l’imaginaire. 

Alexandra Radulescu (visuels) et Guilaume Tiger (son) proposent une performance audiovisuelle explorant le thème de la métamorphose à travers l’animation d’un monde virtuel nébuleux et incertain, en variation continue. Réunis pas leur inclination pour les matières rugueuses, âpres ou grainées dans chacun de leurs domaines, les deux artistes / designers créent une performance autour de leur univers de prédilection. A travers du son et de la vidéo projection, le duo donne à vivre une immersion haptique dans une matière sonore et visuelle texturée et mouvante, entre réalisme et fiction. Il s’agit d’un espace virtuel dans lequel sons et images 3D interagissent. Les artistes manipulent cet espace, tel un instrument joué à quatre mains, devant le public. La performance prend la forme d’un dialogue entre l’image et le son : la manipulation des paramètres visuels influence l’audio et inversement. Les interdépendances développées entre les dispositifs ouvrent la voie à une écriture croisée en temps-réel.

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Open Source Body : Performances

Publié le 20 Janvier 2018 par Anaïs BERNARD dans performance

Open Source Body : Performances

Performance: Open Source Body : Performances
Réservé à un public averti
samedi 27 janvier 2018 à 20h
Une soirée de performances queer féministes sur les rapports entre corps et technologie.
Performances interdites aux mineurs, réservées à un public averti.
 

Une soirée de performances queer féministes sur les rapports entre corps et technologie dans le contexte des revendications de la réappropriation de la santé gynécologique par les femmes. Shu Lea Cheang et Paula Pin et leurs collaboratrices useront du hacking de l’observation échographique et de l’analyse des fluides corporels pour construire le langage de leur expression artistique et développeront une triple stratégie : revendication de l’autonomie corporelle, subversion biopolitique et désacralisation de la science et de la santé académiques.

[[Performative lab]o[dy Ritual]]
Paula Pin, Pechblenda/Hackteria (Es, Ch)

La performance post-pornographique menée par Paula Pin et les laboratoires Pechblenda/Hackteria explore la performativité queer de la nature par la conduite d’expérimentations de micro et macro plaisirs avec les outils du Bio-trans.lab mobile HardGlam. Paula Pin nous donne à voir et écouter un rituel alchimique mené par des sorcières cyborgs. Les intra-actions des corps avec les instruments génitaux, le rituel collectif d’échanges de fluides corporels, les corps eux-mêmes, mais aussi le code, les fréquences, les ondes et les échanges cellulaires observés au microscope, sont retransmis en live. Paula Pin invoque une expérience magique d’Open Science Friction des corps humains et non-humains qui s’oppose à une vision réductionniste de la sexualité.


Unborn 0x9
Shu Lea Cheang, Labomedia (Fr)

La performance Unborn0x9 fait intervenir des bio-hackers, performeuses et agitatrices politiques sur un environnement sonore construit par des artistes sonores et dérivé de la conversion vers l’audible de fréquences ultrasoniques issues de l’échographie. Ecrite suivant les différentes typologies contemporaines de maternité, la performance donne à voir l’envers du décor de la technologie échographique et questionne le caractère à la fois non-invasif des fréquences ultrasoniques et invasif de la vision de l’intérieur du corps de la femme par une technologie d’origine militaire. Il s’agit d’une phase de développement d'une performance de hacking dirigée par l’artiste Shu Lea Cheang et produite par le medialab Makery en collaboration avec la Labomedia d’Orléans et le fablab echOpen de l’Hôtel-Dieu à Paris autour du développement d’un écho-stéthoscope open source à bas coût.

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Digital Vaudou

Publié le 16 Janvier 2018 par Anaïs BERNARD dans réalité virtuelle, performance, artiste

Digital Vaudou

Digital Vaudou, mêle réalité virtuelle, vidéo 360 et traditions vaudous d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Togo), Nicolas Ticot et Vincent Harisdo s’emparent, synthétisent et transforment le rituel vaudou en une interprétation spectaculaire de ses mythes et traditions à la lumière des technologies numériques et de la mondialisation. Digital Vaudou extrait toute l’énergie bénéfique du vaudou en s’attachant à transformer et à faire évoluer le traditionnel vers le contemporain via un dispositif artistique technologique.

À la frontière de la magie, des traditions et des nouvelles technologies, autant qu’au croisement des arts et des sciences, Digital Vaudou invite le spectateur à découvrir les formes d’expressions traditionnelles de la culture Vaudou d’Afrique de l’Ouest, telles qu’elles se pratiquent au Togo et au Benin. En numérisant ses mythes, sa musicalité, ses masques et ses costumes, ses chorégraphies, le FA (technique de divination ou géomancie Vaudou), ses esprits et ses temples, Digital Vaudou fait entrer la culture Vaudou dans le monde contemporain, dans une proposition dansée, à la fois rituelle et globalisante.

 

Nicolas TICOT (Lyon)
Artiste numérique, « Griffe Lyonnaise 2009 » Prix de la création Numérique Nicolas Ticot est un artiste du périphérique, issu de la culture électro et acteur du DIY des années 90. Précurseur du Vjing, il mêle l’image au son dans une culture composite du sample, dans un rapport constant à l’innovation technologique. Son œuvre se fabrique dans les matériaux des marges, c’est là qu’il
retrouve, ici comme ailleurs, suffisamment de rugosité culturelle pour alimenter son travail. Artiste de résidence, c’est là qu’il habite, recueille des documents visuels et sonores pour habiter ses constructions scéniques complexes.
Il construit tout au long de son parcours un ensemble d’iconographies, assemblant, en des performances singulières, les éléments distinctifs des sujets qu’il traite. Chaque performance se donne comme projet comme l’iconographie dans les arts visuels de composer une œuvre marquée du regard et de la technique de celui qui l’a conçue, mais rendant immédiatement reconnaissable ce dont elle traite. L’iconographie de Nicolas Ticot est un travail sur le réel, une transposition des éléments qui en constitue les singularités dans son processus de création originale.


Vincent HARISDO (Bordeaux)
Chorégraphe et danseur contemporain, initié Vaudou il s’investit dans une recherche autour des danses rituelles du Bénin et du Togo pour en proposer une lecture contemporaine. Sa démarche artistique est la mise en évidence d’une nouvelle esthétique, point de rencontre entre tradition et modernité. Évoluant dans le milieu de la danse depuis les années 1980 en France, Harisdo a conceptualisé en 1998 une autre idée de la danse Africaine, un concept qui tente de mettre en évidence l’approche kinesthésique du mouvement. En 2009, il cofonde à Bordeaux le Centre de pratiques artistiques et de recherches chorégraphiques. En mai 2013, Vincent Harisdo est nommé Directeur artistique auprès de l’ONU pour chorégraphier le spectacle de la célébration du cinquantenaire.
En dehors de son travail de chorégraphe et d’interprète, Vincent Harisdo a acquis une grande notoriété en tant qu’enseignant au travers des classes et ateliers de formation qu’il donne partout dans le monde depuis 15 ans et s’occupe de la formation des jeunes danseurs tant en France qu’en Afrique et en Amérique du Sud.
Pour cette création, il propose une lecture contemporaine des danses rituelles du Bénin et du Togo. Sa démarche artistique vise à conceptualiser une nouvelle esthétique, point de rencontre entre tradition et modernité.
Sa collaboration avec l’artiste Nicolas Ticot se propose de créer et de travailler sur une matière commune qui est le résultat de la rencontre entre danse contemporaine rituelle et nouvelles technologies. Par le biais de sa gestuelle, le danseur équipé de capteurs de mouvements et muni d’un casque de réalité virtuelle (sur une partie du spectacle uniquement) entre en interaction avec l’image et le son, tout en créant une chorégraphie libre. Vincent Harisdo extrait ainsi l’énergie du Vaudou et invente un langage innovant qui conserve l’essence originelle de la tradition et démystifie le rituel Vaudou.

 

Digiral Vaudou, à découvrir en ouverture du festival Experimenta de Meylan, les 01 et 02 Février 2018, puis les 15 et 16 février 2018, au musée des Confluences (Lyon).

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Robot, l'amour éternel

Publié le 15 Janvier 2018 par Anaïs BERNARD dans performance

Robot, l'amour éternel

Après avoir dansé avec mon père, j’ai créé une performance sur l’amour avec mon compagnon. Aujourd’hui, j’aimerais travailler sur la solitude et la mort. Avec ce nouveau solo, je cherche la charnière entre l’humanité et l’inhumanité, entre l’animé et l’inanimé, entre la plasticité et la sensualité de la peau. La perception du temps à travers le mode de vie d’artiste me fait beaucoup réfléchir à la mort. Ma vie est pleine d’inspiration et de rencontres mais ces instants de partages profonds se terminent toujours très vite et je me sens souvent vidée. Dans ces moments – là je pense beaucoup à la mort, comme si ma vie était en quelque sorte une vie accélérée et que j’avais besoin de temps de vide pour créer un autre temps. Je cherche, comment je vais danser quand je ne serais plus animée, que je serai morte. L’espace sera limité par un grand praticable percé de trous d’où je pourrais apparaître ou disparaître. Comme une grande tombe que je me serais commandée pour moi-même.

Avec ce nouveau solo, Kaori Ito poursuit son exploration des contours de l’humanité à travers son ressenti et son vécu intime. Toujours aussi lucide elle se demande avec humour et sans s’épargner ce qui anime l’être humain. Après quoi il court ? Qu’est-ce qui le met en mouvement ? Qu’est-ce qu’un spectateur ou un chorégraphe aime chez une danseuse ? Qui manipule qui ?
Est-ce qu’un être inanimé, robot ou mort ne serait pas plus facile à aimer ? Objet d’amour enfin éternel.

 

DATES
Du 25 au 26 mai 2018 • SAINT QUENTIN EN YVELINES (FR) • Scène nationale
Du 15 au 18 mai 2018 • GENEVE (CH) • ADC
Du 09 au 12 mai 2018 • GENEVE (CH) • ADC
Du 03 au 07 avril 2018 • PARIS (FR) • 104
Du 27 au 28 mars 2018 • MARNE LA VALLEE (FR) • La ferme du buisson
09 mars 2018 • CHATILLON (FR) • Théâtre
Du 20 au 21 février 2018 • NANTES (FR) • Lieu Unique
Du 24 au 27 janvier 2018 • CRETEIL (FR) • MAC
Du 16 au 17 janvier 2018 • MONTBELIARD (FR) • MA scène nationale
Du 12 au 13 janvier 2018 • MARSEILLE (FR) • KLAP Maison pour la danse

C’est cela qui me manque en ce moment. Le temps de vide qui est profond. Ce temps vide qui fait s’évaporer la présence des autres temps. Ce temps qui n’est pas encadré. Ce temps qui me fait penser qu’on peut peut-être échapper à la mort.

Kaori Ito

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LES FALAISES DE V., de Laurent Bazin, Gengiskhan Production

Publié le 14 Janvier 2018 par Anaïs BERNARD dans artiste, théâtre, performance, réalité virtuelle

LES FALAISES DE V., de Laurent Bazin, Gengiskhan Production

Nous réinventons l'art de la narration avec des créations immersives qui nous approchent au monde, plus proche de nous-mêmes.

Line & JB, Gengiskhan Founders

Le Sujet
Face à la pénurie de dons d’organes, le gouvernement offre la possibilité aux prisonniers de longue peine de se racheter au prix d’une partie de leur corps.

​Accueilli par un médecin après un passage en salle d'attente, allongé et équipé d’un casque de réalité virtuelle, le spectateur partage le sort d’un prisonnier qui va, dans quelques heures, échanger ses yeux contre quelques années de liberté.

​En prélude à la réalité virtuelle, une performance assurée par une comédienne, personnage du film, contribue à brouiller la frontière entre monde réel et virtuel.

 


Le Projet
Après avoir été présenté dans sa version prologue à la Villa Médicis puis aux Plateaux du Groupe des Vingts Théâtres, Les Falaises de V. font actuellement leur première saison, notamment dans le cadre de la programmation de la Biennale NEMO, dans un format confidentiel pour 6 spectateurs à la fois.

​Le CentQuatre Paris présente aujourd'hui Les Falaises de V. dans le parcours Les Singuliers afin qu'un plus grand nombre de théâtres donc de spectateurs aient accès à cette troublante proposition entre théâtre et réalité virtuelle. 

​Pour cette seconde saison la jauge visée est de à 15 spectateurs à la fois.

Le spectacle dure 40 minutes, installation des publics incluse.

Equipe en tournée : 1 comédienne, 1 metteur en scène, 1 ou 2 techniciens

Environ 10 représentations par jour.

L'Equipe

Mis en scène par Laurent Bazin,

Ecrit par Laurent Bazin avec la collaboration de Line Bruceña
Création sonore spatialisée de Diego Losa
Avec : Céline Clergé, Damien Houssier, Fabien Joubert, Mona El Yafi, Nicolas Novak, Chloé Sourbet, Céline Toutain

​Production : Gengiskhan Production / Coproduction Théâtre Paul Éluard de Choisy-le-Roi, Scène conventionnée pour la diversité linguistique - Arcadi Biennale NEMO / Avec le soutien de l’Ina GRM, du DICRéAM, du CNC - Fonds Nouveaux Médias et Nouvelles technologies en production

​Diffusion Gengiskhan Production en partenariat avec Cie Mesden

 

Saison 17-18
Version Performance Live avec en alternance Céline Clergé et Chloe Sourbet

5 au 7 octobre 2017

Théâtre de l’Avant Seine, Colombes / BIAN NEMO

17 au 19 novembre 2017  

Théâtre Benno Besson, Yverdon-les-bains / Suisse

3 et 4 février 2018 

Salle Pablo Picasso, La Norville / BIAN NEMO

9 au 11 février 2018 

La Gaîté Lyrique, Paris / BIAN NEMO

14 au 16 mars 2018 

Théâtre de Châtillon / BIAN NEMO

Version Installation sans comédienne

​27 au 30 septembre 2017

Théâtre de Choisy le Roi

17 au 25 mars 2018

Théâtre de Saint-Quentin en Yvelines / BIAN NEMO 

La réalité virtuelle est le meilleur moyen d'expression jamais inventé, mais c'est une illusion plus puissante que toute autre, et devrait donc être entre les mains des magiciens et des sorciers qui pourrait l'amener à la vie.

Le roi Vidor au cinéma

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Stellaris

Publié le 11 Janvier 2018 par Anaïs BERNARD dans performance

Stellaris

didier ambact et guillaume feyler
Stellaris
jeudi 25 janvier
20h30

Stellaris est une performance audiovisuelle dont les images et les sons sont créés sur l’instant par les artistes à partir de la position des étoiles fournies par un laboratoire scientifique. Ils jouent de l’apparition et de la disparition des étoiles, de leur variation lumineuse, de leur formation en constellations. Une symphonie spatiale électronique intense et mélodieuse diffusée via une projection vidéo et un système son en multidiffusion. Le spectateur est ainsi plongé dans un environnement onirique qui dépend de notre déplacement dans le cosmos.

Didier Ambact
Après avoir joué dans diverses formations post-punk, Didier Ambact fut le batteur, à partir de 1991, de Treponem Pal, groupe initiateur de la vague metal industriel en France. Treponem Pal a notamment tourné avec Nine Inch Nails, Prong, Carcass et Faith No More, participé à de nombreux festivals et on a pu voir le groupe lors d'émissions sur MTV, Canal +, M6, MCM ou France2. 
Lorsque le groupe met fin à sa carrière, Didier Ambact, après des études de techniques de son à l'INFA, fonde Fast Forward, groupe de musique expérimentale. A la même époque, il participe au groupe de techno Micropoint et remixe des artistes comme Lab° et Mimetic.
A partir de 2005, il est associé aux projets du chorégraphe Christian Rizzo avec qui il fera 6 pièces dont « d'après une histoire vraie » qui connaît un succès mondial : plus de 150 dates dans 20 pays.
Depuis il collabore notamment avec le chorégraphe Harris Gkekas ( "VWA" (2016), « Mille » (2017), « Plateaux » (2018)), créé son propre projet d'installation sonore in situ "Au-delà" et prépare « Stellaris » avec Guillaume Feyler.

Guillaume Feyler
Guillaume Feyler a obtenu une licence en Musicologie en 1997, une médaille d'or de guitare au C.R.R. de Rennes en 2001 et a suivi une formation à l'IRCAM sur MAX MSP et Audiosculpt.

Guillaume Feyler a réalisé la musique de nombreux documentaires, diffusés sur France télévisions, et celle d'œuvres de fiction dont Pellis de Yann Gozlan pour laquelle il a reçu le prix de la SACEM en 2002.
Il est également l'auteur d'une dizaine de participations sur CD et de compositions pour spectacles vivants dont le Théâtre de l'entonnoir à Kourou (Guyane) et le collectif Zône Libre (Paris).

Fort de ces expériences, il enseigne aujourd'hui au CIFAP et au cours Florent musique. Il est également intervenant à l'INA et est formateur certifié Apple Logic Pro.

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Cockpit

Publié le 9 Janvier 2018 par Anaïs BERNARD dans spectacle, conférence, performance

Cockpit

Spectacle: Cockpit
par Mael Le Mée - Cie Dorsa Barlow
samedi 13 janvier à 19h & dimanche 14 janvier à 16h
Conférence-performance électrostimulante
16 ans et +

« Si l’autofiction a fait ses preuves en littérature, l’auto-science-fiction peut-elle être effective dans la vraie vie ? Si la biographie est le récit de l’existence, peut-elle, grâce aux biotechnologies, devenir « l’écriture du vivant » ? Et si l’autobiographie s’affirme en geste biopolitique, peut-elle être une alternative aux projets trans- et posthumanistes, dans la lignée des théories queer et des militants bodyhackers ?

Et tant qu’à faire, si l’on peut sculpter ses abdos devant la télé grâce à Sport-Elec®, peut-on détourner l’électrostimulation neuromusculaire pour en faire un « biomédia », capable d’instiller mouvements, sensations et sens dans la chair même de son expérimentateur autobiographique ?

F.A.Q aussi prospective que participative, Cockpit se présente comme un solo dont le public est l’instrument connecté. Mais si le public peut aussi jouer du corps du soliste, est-ce encore un solo ? D’autant que le soliste sera déjà en duo avec une altérité artificielle algorithmique. En fait, tout cela finira en quatuor, avec la machine humaine la plus seule de l’univers : la sonde spatiale Voyager 1, à 20 milliards de km de nous tous, migrant depuis 1977 vers l’ultime frontière du système solaire. »  Mael Le Mée.

 

Mael Le Mée explore la fabrique contemporaine des corps et leurs possibles écritures à venir. Dans l’idée de prendre les commandes du Cockpit et de les partager, il s’inspire de savoir-faire variés, comme ceux du pirate de l’air, du barman en donjon SM et du moniteur d’auto-école.

Cockpit est une étape du projet BIOGRAPHIES (16, place Vendôme), avec la participation du DICRéAM, de la région Nouvelle-Aquitaine, de la Ville de Bordeaux et de l’IdEx – Université de Bordeaux.

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La scène augmentée

Publié le 26 Novembre 2017 par Anaïs BERNARD dans conférence, performance

La scène augmentée

Colloque: La scène augmentée
projet de recherche labex arts-h2h
11 – 15.12.17


Le théâtre est depuis toujours un lieu d’augmentation et de transformation de la réalité, que ce soit du côté de l’espace scénique ou de celui du corps de l’acteur. Depuis une vingtaine d’années néanmoins, l’apport des nouvelles technologies a modifié en profondeur la scène théâtrale.
Dans le côtoiement des corps de chair avec des corps synthétiques ou hybrides, dans le déferlement de pratiques transmédiales, qu’en est-il de l’acteur, du metteur en scène et du formateur, les trois figures clés du théâtre du 20e siècle ? Comment se transforment leurs techniques et leurs modalités de travail ? Quelle est leur place dans la société ?

Le projet Labex Arts H2H, La scène augmentée : jeu de l’acteur, pratiques de création et modes de transmission (2015-2017) vise à produire une réflexion organique sur les changements que connaît le champ théâtral, en se fondant sur une méthodologie multiple qui combine enquêtes de terrain, recherches historiques, élaboration théorique et pratique expérimentale. Pour comprendre les esthétiques et les processus de création, le point de vue adopté est celui des artistes eux-mêmes (acteurs et metteurs en scène), impliqués directement dans la réflexion et l’expérimentation collectives.

Dans ce sens, l’un des temps forts du projet est le volet Masques et avatars, un parcours de recherche-création développé par une équipe interdisciplinaire depuis 2015, qui met en dialogue jeu théâtral avec masque et animation temps réel d’avatars numériques.

Workshop : Apprivoiser les avatars en mode recherche-création, du 11 au 13 décembre, de 14h30 à 18h (Gratuit sur réservation).
Colloque: Masques technologiques : altérités hybrides de la scène contemporaine, du 14 au 15 décembre, de 9h30 à 18h (Gratuit sur réservation).
Performance: Masques et avatars, du 14 au 15 décembre, à 20h30 (Gratuit sur réservation).

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La théorie des multirêves

Publié le 16 Novembre 2017 par Anaïs BERNARD dans performance

La théorie des multirêves

25 novembre 2017, à 21 h 00
POITIERS (86) | Espace Mendès France
1 place de la Cathédrale, 86000 POITIERS
Au planétarium. Plein tarif : 6,50 € // Tarif réduit : 3,50 €.

Performance multiple astrophysique, littérature fantastique, images et sons

La Théorie des MultiRêves est un voyage à travers des mondes parallèles au nôtre basé sur les recherches actuelles de l’astrophysicien Aurelien Barrau et en particulier son livre Univers Multiples – À l’aube d’une nouvelle cosmologie. Elles remettent en question notre idée du temps, de l’espace, de l’identité, du monde… « C’est l’histoire d’un homme qui rêve plongé dans un monde “cosmico- délirant” soumis à des transformations à travers l’espace et le temps. […] Un voyageur étranger un peu comme le Petit Prince qui s’engouffre dans la gueule du loup. » Lecture, musique, et vidéo se mêlent pour offrir une expérience singulière qui emprunte à l’univers de Lovecraft, pour dire et révéler l’invisible et l’inconnu.

La performance réunit Aurélien Barrau, Jean-Philippe Cazier, Andreas Marchalet Danièle Riviere, elle est inspirée du livre éponyme de Jean-Philippe Cazier (éd. Dis Voir, sep 2017)

En partenariat avec les éditions Dis voir (Danièle Rivière) et l’Eesi (Poitiers).

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CORE

Publié le 17 Mai 2017 par Anaïs BERNARD dans performance, artiste

CORE

À la manière d’un noyau métaphorique, la performance de danse immersive “CORE” présentera deux espaces en mouvements inclus l'un dans l'autre. L'un extérieur s’arrime sur un dispositif fixe de haut­s-parleurs, l'autre intérieur s’arrime sur un dispositif de hauts-­parleurs mobiles et lumineux.

Pour cette pièce, les artistes fabriquerons des hauts-­parleurs spécifiques en plexiglas opale et sans fils. La danse sur scène devenant tour à tour un générateur d’espaces sonores mais aussi un générateur d'espaces visuels.

23, 24 et 26 mai - 19h
Billet régulier : 22.25$ - Achetez en ligne ici (et à la SAT)
Satosphère - 3e étage
Durée : 40 minutes


AURORE GRUEL

Après un parcours de formation classique, elle s’oriente vers la danse contemporaine tout en poursuivant des études de philosophie. Elle développe un travail qui engage le corps dans un acte poétique. Sa danse instinctive, musicale et réflexive est un cheminement où elle cultive la passion du paradoxe. Sur les bordures, elle fait le voyage de ses filiations et échappe aux classifications. En 2004, AuroreGruel fonde la Compagnie Ormone, et l’inscrit dans une recherche croisant les différents champs artistiques (danse, musique, arts visuels, film).


HERVÉ BIROLINI

Hervé Birolini explore tous les domaines du sonore. De la pièce de concert à l'installation, de la performance électroacoustique à la musique de scène ou de film, Art radiophonique ou musique mixte, ses terrains d'expérimentation s'enrichissent les uns les autres et interrogent sans cesse sa position de compositeur.

D’essence électronique, sa musique s’élabore à partir de matériaux réels, concrets ou instrumentaux, mais aussi à partir d’objets sonores produits par une lutherie informatique.

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